La nouvelle encyclique vue sous un angle plus confessionnel renouvelle la doctrine sociale de l’Eglise dans un contexte marqué par d’importants bouleversements économiques, sociaux, écologiques et technologiques.
Thème et sous-thème : Droits fondamentaux et dignité humaine
Elle le fait selon une forme traditionnelle depuis la nuit des temps, par une lettre circulaire adressée à ses fidèles. Comme ses devancières, elle balise les changements d’époque et de mentalité et offre des repères à ceux qui sont soucieux de vivre en conformité avec l’Evangile. Encyclique de la mondialisation elle prend de ce fait un relief particulier en ce début de XXIe siècle, un début de siècle affolé par une crise économique et une crise à multifacettes qui a commencé bien avant et d’ampleur mondiale. Caritas in Veritate rappelle quelque chose de simple, mais que les excès engendrés par une croissance qui semblait sans fin avaient presque fait oublier: «Il n’est pas suffisant de progresser du seul point de vue économique et technologique.» Le texte souligne avec force que l’idéologie du profit déshumanise l’homme en promouvant l’efficacité et l’utilité comme seuls critères de vérité.
Or, pour le pape, et ceux qui adhère à son magister, la seule vérité qui puisse garantir un développement respectueux de l’homme est celle de l’amour compris comme une force de fraternité, de solidarité et de communion. Un amour qui, pour agir dans l’intérêt du bien commun sans sombrer dans le sentimentalisme ou la mièvrerie, doit être adossé à la raison. D’où son appel répété est un appel à la responsabilité humaine.
Sources :
en anglais
en français