Droits fondamentaux dignité humaine
A peine né, le Conseil des droits de l’homme bat de l’aile. Ce qui était censé représenter un espace d’expression des libertés, de surveillance et de bonne gouvernance semble devenir une tribune pour des Etats violateurs.
Cette 11e session, qui a débuté le 2 juin et s’est terminé quelques jours plus tard, a été marquée par une série de tentatives destinées à affaiblir les instruments de défense des libertés. Les organisations de défense des droits de l’homme s’en sont inquiétées. Et de nombreux diplomates aussi. Une lettre ouverte au Conseil a été signée le 11 juin par 35 organisations – dont Amnesty International (AI) et Human Rights Watch (HRW). «Nous assistons à une stratégie agressive à l’encontre du mandat du Conseil, à travers des attaques personnelles contre les rapporteurs spéciaux», déplore Julie de Rivero, responsable à Genève de HRW.