Une bonne nouvelle : les verts irlandais et l’importante association des agriculteurs irlandais appellent leurs affiliés à voter en faveur du Traité. Les conservateurs britanniques et notamment le porte-parole des Tories pour la politique étrangère, William Hague, annoncent les pires calamités si le Traité de Lisbonne était ratifié.
Les verts membres de l’actuelle coalition gouvernementale irlandaise, réunis en congrès spécial ont après un vote serré (la majorité requise est des deux tiers des 323 délégués) se sont prononcés par 214 voix pour le traité contre 107 et deux abstentions. Lors du premier référendum ils n’avaient pas réussi à réunir la majorité nécessaire pour que leurs délégués fassent une campagne en faveur du Traité ;. Le président du parti, John Gorley a promis une campagne active et vigoureuse en faveur du traité. La « Irish farmers Association » fera aussi campagne en faveur du Traité.. Le comité exécutif composé de 53 membres a unanimement décidé de recommander à ses membres de dire « OUI » le 2 octobre »Nous soutiendrons le « oui » car nous aurions plus à perdre que d’autres secteurs au cas où le traité de Lisbonne ne passerait pas » a commenté le président de l’IFA, Padraigh Walshe. Il a appelé les agriculteurs à faire la distinction entre le traité de Lisbonne et la politique nationale et à ne pas utiliser le référendum pour sanctionner le gouvernement.
Pour les conservateurs britanniques, ce sont les sept plaies d’Egypte qui s’abattraient si le traité venait à être ratifié. Son entrée en vigueur (que les conservateurs compte encore empêcher par un référendum,s’ils arrivent au pouvoir à temps) aggraverait la « centralisation du pouvoir » dans les institutions européennes au détriment des Etats membres et créerait des problèmes institutionnels qui empêcheraient l’UE de jouer un rôle international important sur la scène mondiale. Ce sont les propos tenus par William Hague dans un discours tenu devant l »International Institute for strategic Studies (IISS) à Londres le 21 juillet. 3Nous pensons que ce traité mènera à des conflits institutionnels au sein de l’UE, par exemple entre le président du Conseil européen et le Haut représentant pour la politique étrangère et à une perte de la prise de décision démocratique dans les Etats (…) cette centralisation institutionnelle n’apportera pas- elle y sera même nuisible- ce dont l’Europe a vraiment besoin dans les affaires internationales, à savoir la volonté politique d’utiliser son poids collectif avec efficacité et la détermination d’atteindre des résultats concrets a dit celui qui serait le futur ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni en cas de succès des conservateurs aux prochaines élections.. Un gouvernement conservateur, a-t-il ajouté, replacerait immédiatement les Balkans occidentaux tout en haut de la liste des priorités de l’UE ce qu’il a qualifié de « test case pour ce que l’UE peut faire en matière de politique étrangère ». En gouvernement conservateur poursuivrait activement la politique d’élargissement vis-à-vis des pays balkaniques ainsi que de la Turquie. Si elle tournait le dos à la Turquie, l’UE commettrait « une immense erreur stratégique ». A-t-il estimé.