Le mercredi 14 octobre, on comptait près de 2 000 grévistes sur une trentaine de sites, dont l’agence d’intérim Synergie à Paris. Un an et demi après la première grève coordonnée de sans-papiers lancée en avril 2008 par la CGT et Droits devant (cf Nea say), le mouvement est donc reparti deux jours plus tôt, le lundi 12 octobre. Car si, depuis, la CGT a obtenu 2 500 régularisations, « les critères sur lesquels s’était engagé le gouvernement au printemps ne sont pas respectés, d’où cette nouvelle grève », explique Raymond Chauveau, qui coordonne les luttes de sans-papiers à la CGT. Dans une lettre adressée à Matignon le 1er octobre, cinq syndicats (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa) et six associations (Cimade, Ligue des droits de l’homme, RESF, Femmes Égalité, Autremonde, Droits devant) soulignaient des disparités de traitement « selon les départements et même entre des salarié(e)s de situation parfaitement identique ». Ils réclament une nouvelle circulaire définissant des critères « améliorés, simplifiés, appliqués dans l’ensemble du territoire ».
France : la grève des sans-papiers a repris de plus belle
- Auteur/autrice de la publication :Adeline Silva Pereira
- Publication publiée :15 octobre 2009
- Post category:Migrations et asile
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Adeline Silva Pereira
Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.