Le deuxième exercice de questions adressées au président de la Commission, José Manuel Barroso, n’a pas encore trouvé son rythme de croisière, mais pour sa deuxième édition des améliorations sensibles peuvent être constatées. Mardi 24 novembre, l’heure des questions à permis au Président de la Commission d’annoncer qu’il y aurait 9 femmes contre 8 dans la précédente
Mardi 24 novembre, l’heure des questions à permis au Président de la Commission d’annoncer qu’il y aurait 9 femmes contre 8 dans la précédente. Il a remercié les parlementaires pour toute l’aide qu’ils lui ont apporté pour vaincre les dernières réticences des Etats membres. Une semaine auparavant, la future Commission ne comptait pas 9 femmes , mais 3. La honte !!! Le plaisir de l’annoncer était évident sur le visage du président.
Une femme de plus’ qu’aujourd’hui, a indiqué mardi 24 novembre son président, José Manuel Barroso, qui finalise l’attribution des portefeuilles aux différents candidats soumis par les vingt-sept Etats européens.
‘Il y a une semaine nous avions simplement trois femmes’, a-t-il déclaré devant les députés européens réunis à Strasbourg, rappelant qu’il avait envoyé une lettre aux gouvernements pour leur demander de proposer davantage de candidates féminines aux postes de commissaire. ‘Beaucoup d’entre vous m’ont aidé’ à obtenir une meilleure représentation des femmes à la Commission, a-t-il lancé aux députés en les remerciant. M. Barroso a indiqué avoir reçu ce mardi le ‘dernier nom’ des vingt-sept candidats proposés par les gouvernements européens. Les Pays-Bas ont en effet proposé l’actuelle commissaire européenne sortante à la concurrence, Neelie Kroes, pour un nouveau poste dans la future Commission en cours de formation. L’actuelle commissaire au commerce, la Britannique Catherine Ashton, a été nommée jeudi dernier chef de la diplomatie de l’UE et vice-présidente de la Commission. Ont également été proposées pour la future Commission la ministre danoise du climat et de l’énergie, Connie Hedegaard, la députée socialiste grecque Maria Damanaki, la commissaire aux télécoms sortante, la Luxembourgeoise Viviane Reding, la ministre suédoise des affaires européennes, Cecilia Malmstrijm, la représentante irlandaise à la Cour des comptes européenne, Maire Geoghegan Quinn, la commissaire à la santé sortante, la Chypriote Androulla Vassiliou, et l’eurodéputée bulgare Rumiana Jeleva.
Autre annonce du président, une confirmation, le contrôle du plein exercice des droits des minorités en Europe relèvera du futur commissaire spécifiquement chargé des droits fondamentaux.
A cette occasion, il a confirmé sa décision que l’espace de liberté, sécurité et justice serait confié à deux commissaires (comme dans les Etats membres, a-t-il fait remarquer : ministre de la justice et ministre de l’intérieur°. A nouveau il n’a pas convaincu tout le monde de la nécessité d’un tel partage et il s’est voulu apaisant en garantissant une délimitation attentive des frontières entre les deux portefeuilles. En réalité les commissaires ne seront pas deux mais trois, puisque José manuel Barroso a indiqué que concernant les immigrés, les affaires touchant à leur intégration et à leur non-discrimination relèveront du commissaire chargé des affaires sociales .
Dans la pratique cette querelle a-t-elle de l’importance puisque nous ne sommes pas dans un gouvernement avec des ministres et des portefeuilles répartis entre eux ? Nous sommes dans un collège et les décisions sont réputées être collégiales prises en commun par tous les 27 commissaires. . . Lors de la précédente investiture de sa Commission, José Manuel Barroso dans un souci d’apaisement au plus fort de « l’affaire Buttiglione » avait annoncé la création d’un groupe de commissaires chargés des affaires de non discrimination et de l’égalité hommes/femmes. Cinq ans après il faut bien constater que le bilan du groupe des commissaires est des plus minces. Une autre question à adresser au Président Barroso lors de la prochaine heure des questions !