Nea say et eulogos ont attiré à plusieurs reprises l’attention de ses lecteurs sur ces crimes de guerre. Ils se réjouissent de ce que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ait annoncé dimanche 31 janvier à Addis Abeba la nomination prochaine de la commissaire européenne sortante Margot Wallström au poste d’envoyée spéciale pour les violences faites aux femmes et aux enfants dans les conflits.
« Je suis horrifié et révolté par le recours au viol comme arme de guerre », a-t-il déclaré lors de son discours prononcé à l’ouverture du 14e sommet de l’Union africaine.
« Nous ne devons ménager aucun effort pour y mettre un terme une fois pour toute. J’ai informé le Conseil de sécurité de l’ONU de mon intention de nommer Margot Wallström (…) au poste de représentante spéciale pour intensifier la lutte et mettre un terme aux violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants dans les situations de conflits », a ajouté M. Ban.
Evoquant la situation en République démocratique du Congo (RDC), M. Ban avait fait part samedi à l’AFP de sa préoccupation devant « les violations des droits de l’Homme dans ce pays » et avait annoncé son intention de « nommer au plus tôt un représentant spécial sur les violences faites aux femmes ». « On a trop longtemps dit que (les violences faites aux femmes en temps de guerre) étaient culturelles et je réponds (…) que ce n’est pas culturel mais criminel. C’est un crime contre la législation internationale et c’est aussi un crime de guerre », a déclaré à la radio publique suédoise, Margot Wallström.