Le ministre de l’intérieur italien, Roberto Maroni, et son collègue des affaires sociales, Maurizio Sacconi, ont annoncé, jeudi 4 février, leur intention de publier un décret instituant un permis de séjour à points pour les étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en Italie de façon régulière. Selon M. Maroni, membre du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord, cette disposition peut être édictée « dans les prochains jours » car elle a été adoptée avec le « paquet sécurité » voté en juin 2009 par le Parlement.
Ce nouveau permis de séjour valable deux ans devrait être crédité de trente points à la fin de cette période pour pouvoir être renouvelé. Le demandeur, en plus d’avoir un contrat de travail et un logement, devra démontrer une connaissance de la langue et des lois italiennes, apporter la preuve qu’il est inscrit auprès des services sanitaires, que ses enfants sont scolarisés et qu’il est en règle avec le fisc. Dans le cas où le seuil fatidique des trente points ne serait pas atteint malgré la bonne volonté du requérant, il se verrait offrir une année supplémentaire pour l’atteindre.
Présenté comme une « charte des valeurs de la citoyenneté et de l’intégration » par le ministère de l’intérieur, ce projet comprend également un volet répressif. Les délits commis par les étrangers leur vaudront de perdre des points, voire d’être expulsés en cas de condamnation en première instance à une peine supérieure à trois mois de prison. Le projet de décret devrait également s’appliquer aux mineurs âgés de 16 ans et plus.
A l’annonce de ce nouveau tour de vis sur l’immigration, la gauche a dénoncé « une loterie sociale ». Selon Livia Turco, chargée des questions d’immigration au Parti démocrate, le permis de séjour à points sera « au contraire un obstacle à l’intégration qui favorisera la clandestinité » de ceux qui échoueront à l’obtenir. Pour l’association Migrare, qui lutte pour raccourcir les délais de renouvellement du permis de séjour (actuellement de 190 jours en moyenne), il s’agit d' »une réponse xénophobe de plus au problème de l’immigration ». Ce texte va s’ajouter à un arsenal de mesures déjà très restrictives concernant l’immigration. Chacune d’elles – comme la création d’un délit d’immigration clandestine – a été imposée au gouvernement de M. Berlusconi par la Ligue du Nord, pour qui l’insécurité est une conséquence de l’immigration.
je suis comptable je parle la langue italienne je réside a Casablanca j ai 26 ans expériences dans le domaine et le contact avec des société italienne est ce que j’aurai des chances pour travailler en Italie et être en médiateur entre les societes maroc-italien aidez moi et merci
je voudrai insecrit dans votre etablissement
debib abdelhalim
nele 19-10-1982 taougrite
adresse/ taougrite chlef 02012 algerie