La Présidence espagnole a soutenu le renforcement de l’Agence européenne de contrôle des frontières 5Frontex) et a proposé de la doter de plus de moyens, de règles plus claires, et de bureaux plus spécialisés.
Telles sont les déclarations faites par le ministre de l’Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba lors le l’inauguration de la réunion du Conseil d’administration de Frontex à Madrid. Il a déclaré : Nous souhaitons encourager Frontex, lui assurer plus de ressources, de ressources propres ; car plus l’Agence sera autonome, plus elle sera efficace. Nous voulons aussi la doter de mécanismes capables de gérer conjointement les opérations maritimes, des mécanismes respectueux des droits et des lois qui définissent clairement les obligations de chaque pays ». Le ministre a également insisté sur le fait que cette responsabilité de contrôle incombait à tous les membres de l’Union. « Frontex a démontré qu’elle est probablement le meilleur instrument dont nous disposons pour assurer le contrôle conjoint et coresponsable des frontières ». Il a précisé qu’en 2009, environ 7200 tentatives d’entrées illégales ont eu lieu sur les côtes espagnoles, le chiffre le plus bas de ces dix dernières années, le précédent remontant à l’année 2000 avec plus de 15000 tentatives. « Nous ne pouvons pas baisser la garde, a-t-il conclu, car l’immigration irrégulière provient du déséquilibre économique, et rien n’indique que ce déséquilibre va diminuer ». Le ministre espagnol a simplement confirmé ce qu’il venait de dire aux députés européens de la commission des Libertés civiles (LIBE). Les commissaires Viviane Reding et Cecilia Malmström se trouvent sur la même ligne comme en témoignent, notamment, leurs engagements pris lors de leurs auditions devant le Parlement européen 5CF. Nea say N° 81).