Une émission hebdomadaire, sur les ondes de la radio associative Fréquence Paris Plurielle http://www.rfpp.net/ . Et, à partir du vendredi 30 avril, sur les chemins et les routes de la marche Paris-Nice, il espère que les marcheurs arriveront à sensibiliser, en direct, la population française et les présidents africains sur le sort des sans-papiers en France. La France et les pays africains ont passé plusieurs accords sur l’immigration, donc les chefs d’État ont une responsabilité dans cette affaire. »
N’oublions pas le Paris-Nice de 80 sans-papiers, il n’y a pas que la coupe du monde de football comme évènement « sportif ».
Ils vont appeler les chefs d’État africains à ne pas signer les laisser-passer permettant les expulsions d’immigrés en situation irrégulière et de ne pas conclure avec Paris d’accord sur la gestion des flux migratoires. La marche traversera dix villes : Melun, Auxerre, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Valence, Avignon, Marseille, Cannes.
Des précédents restés célèbresPlusieurs marches ont déjà été organisées dans le passé pour sensibiliser l’opinion et faire réagir les pouvoirs publics. À l’automne 1999, 25 sans-papiers marchent de Toulouse à Paris. Au printemps 2002, 50 marcheurs venus de Marseille défilent le 27 avril à leur arrivée à Paris en tête d’une manifestation en opposition au Front national. En mai 2004, une marche Bruxelles-Paris est organisée avec le soutien de nombreux mouvements européens. Mais déjà en 1983, de Marseille à Paris, la « marche des beurs » pour l’égalité et contre le racisme avait été menée par le P. Christian Delorme et le pasteur Jean Costil. Trente personnes avaient pris le départ. Ces marches ont constitué la rampe de lancement pour le célèbre mouvement « Touche pas à mon pote ! ».