Le géant d’internet a recueilli des informations à travers un logiciel dont les techniques se rapprochent de celles de la piraterie informatique. En Europe plusieurs pays ont ouvert des enquêtes.
Une erreur humaine, telle a été la première ligne de défense retenue par Google pour expliquer comment le groupe s’est trouvé en possession de données échangées par des internautes connectées à internet à travers des réseaux Wi-Fi ouverts. Cette défense ne sera sans doute pas suffisante alors que plusieurs enquêtes ont été ouvertes en Europe et aux Etats-Unis sur son programme Street View par lequel ces informations ont été collectées. Depuis son lancement en 2007 aux Etats-Unis, ce projet attire les critiques. Google s’est toujours défendu, Google pourrait avoir aujourd’hui à répondre de ses actes devant la justice.
Google a reconnu le 14 mai au soir avoir « par erreur » collecté des données personnelles dans le cadre de la préparation de son service Street View. Le Mercredi 19 mai le tribunal de Hambourg a annoncé qu’une enquête préliminaire avait été lancée contre le groupe américain. En France la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a précisé le jeudi 20 mai, qu’elle avit engagé, la veille, un contrôle de Google, mais que les conclusions ne seront pas prêtes dans l’immédiat. Une enquête similaire a été ouverte par l’organisme italien chargé de protéger la Vie privée. L’Irlande demande la destruction des données.
Street View qui propose des visites virtuelles de centaines de villes dans le monde, faisait déjà l’objet de fortes critiques, car il photographiait des propriétés privées ou des personnes à leur insu, et, parfois les photos n’étaient pas floutées d’emblée.
A suivre .