Pour les algériens, leur refus crée une situation complexe rendant difficile une solution rapide rapporte le Washington Post http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/07/09/AR2010070904926.html?wpisrc=nl_headline Detainee Database liste des prisonniers détenus http://projects.washingtonpost.com/guantanamo/
L’Allemagne va accueillir deux détenus et « pas un de plus » a annoncé le 7 luillet le ministre de l’intérieur Thomas de Maizières. Il s’agit d’un Palestinien et d’un Syrien détenu depuis 9 ans, ne représentant aucun danger pour l’Allemagne. Le ministre a rappelé que ces deux personnes ne sont accusés d’aucun acte répréhensible, ni aux Etats-Unis, ni dans leur pays d’origine, ni en Allemagne. Washington avait demandé que l’Allemagne accueille un troisième détenu. Il s’agit d’une chose impossible a expliqué le ministre allemand cat il n’avait pas la certitude qu’il ne représente pas un danger pour la sécurité de l’Allemagne. L’un des deux détenus doit être accueilli en Rhénanie-Palatinat et l’autre à Hambourg. La section allemande de Amnesty international a salué la décision allemande, la qualifiant de contribution pour mettre fin à ce scandale contre les droits de l’homme. Avec ces deux détenus , les européens auront au total accueili 21 détenus, Guantanamo détient encore 181 détenus (cf. supra Detainee Database) contre 240 lors de la prise de fonction du président Obama.
Quant au Canadien Omar Khadr, (bien connu des lecteurs de Nea Say), il est devant un juge militaire à partir du 12 juillet. Le Canadien Omar Khadr, il est le dernier dernier citoyen occidental détenu à la base américaine de Guantanamo. Il comparait devant un juge militaire pour une audience préliminaire, avant l’ouverture de son procès prévu en août pour meurtre et actes de terrorisme.
Selon les autorités militaires américaines, Omar Khadr devait notamment confirmer devant le juge s’il renonce à être représenté par ses avocats civils américains comme il l’a fait savoir la semaine dernière et expliquer ce qu’il compte faire pour la suite des procédures engagées contre lui . Omar Khadr, 23 ans, a annoncé qu’il se séparait de ses avocats civils américains. Ceux-ci ne devraaient donc pas présents en cour. Les règles régissant les tribunaux militaires de Guantanamo exigent toutefois la présence des avocats de la défense militaire qui ont été assignés au dossier. Ceux-ci, sous la direction du lieutenant-colonel Jon Jackson, seront présents, malgré les souhaits de l’accusé.
C’est le 10 août que doit normalement s’ouvrir le procès d’Omar Khadr accusé d’avoir lancé une grenade qui a tué un soldat américain lors de combats en Afghanistan en juillet 2002. Il était alors âgé de 15 ans. Initialement, cinq jours d’audiences préliminaires sont prévus pour notamment débattre de l’admissibilité d’une partie de la preuve. Mais l’annonce du renvoi de ses avocats américains est venue brouiller les cartes.
Initialement, cinq jours d’audiences préliminaires étaient prévus cette semaine pour notamment débattre de l’admissibilité d’une partie de la preuve. Mais l’annonce du renvoi de ses avocats américains est venue brouiller les cartes. Une seule journée d’audience, est maintenant au programme. « Le but principal de la session de lundi est de se pencher sur les questions concernant la représentation de l’accusé », a confirmé M. Della Vedova. Dennis Edney, un avocat canadien qui représente les intérêts de M. Khadr au Canada, est arrivé à Guantanamo et agira comme conseiller pour son client. Cependant, les règles des commissions militaires ne lui permettent toutefois pas de plaider en cour. Les débats semaine devaient normalement porter sur une demande de la défense pour exclure certaines déclarations attribuées à Omar Khadr lors d’interrogatoires. Ses avocats voulaient les faire déclarer inadmissibles parce qu’ils auraient été obtenus, selon eux, de force ou à la suite de mauvais traitements. Ajoutons une autre inconnue: la réaction à venir du gouvernement du Canada. Omar Khadr est le dernier citoyen occidental à être détenu à Guantanamo, les autres ayant été rapatriés par leurs gouvernements respectifs. Mais Ottawa a toujours refusé de demander le retour du jeune homme né à Toronto en 1986. La semaine passée, la Cour fédérale canadienne a annoncé qu’elle accordait sept jours au gouvernement pour trouver une solution à la violation des droits constitutionnels de M. Khadr. La Cour estime que le gouvernement du Premier ministre Stephen Harper n’en a pas fait assez pour remédier à la violation des droits de son citoyen. Rappelons que Omar Khadr est détenu depuis huit ans sur la base navale américaine, après avoir été blessé puis capturé lors de combats en Afghanistan en juillet 2002. C’est son père, Ahmed Said Khadr, un proche d’Oussama ben Laden, qui l’avait entraîné au Pakistan puis en Afghanistan à l’époque. S’il est reconnu coupable, il risque la prison à vie.