Nea Say a , régulièrement et de longue date, tenu ses lecteurs informés de cette affaire qui envenimé les relations entre les Etats-Unis et l’UE. Cette affaire vient de connaître un nouveau développement .
L’Union européenne vient de faire connaître récemment aux Etats-Unis et par la voix de la Commissaire aux affaires intérieure, Cecilia Malmström, son vif mécontentement au sujet de l’instauration d’une taxe imposée aux ressortissants des pays exemptés de visas
De longue date les douanes américaines ont annoncé qu’à compter du 8 septembre prochain une taxe de 14 dollars, dont 10 pour alimenter un fonds destiné à la promotion du tourisme aux Etats-Unis et 4 pour financer le coût de l’ESTA (Electronic System Travel Authorization) cette taxe devra être acquittée lors de la validation de l’ESTA.
L’Union européenne avait accepté en 2008 la décision américaine de créer une autorisation de voyage, à l’époque gratuite, mais avait mis en garde le gouvernement américain contre toute mesure qui correspondrait à la réintroduction déguisée d’un visa. Mme Malmström a martelé : « j’ai à plusieurs reprises exprimé mes préoccupations concernant l’instauration de cette taxe et je demeure convaincue que cette obligation imposée dans le cadre de l’ESTA aux seuls voyageurs exemptés de visas est incompatible avec l’engagement pris par les Etats-Unis de faciliter la mobilité transatlantique (…) cette taxe représentera une charge supplémentaire pour les citoyens européens se rendant aux Etats-Unis ».
La Commission va analyser de façon plus approfondie cette taxe pour déterminer s’il s’agit d’une mesure assimilable à un visa. Si cela était le cas, l’Union européenne pourrait envisager de réintroduire une obligation de visa pour les américains désireux de se rendre en Europe.