Plusieurs associations s’émeuvent du fait que les accords ne respecteraient pas les droits des enfants. Ils oublient ou ignorent qu’ils font l’objet d’un examen attentif de la part de la Commission européenne et u Parlement européen.
Ont cependant raison d’attirer l’attention sur les risques que ces accords puissent représenter un moyen de contourner les obligations liées à la protection de l’enfance. Car font-elles valoir ces accords prévoient notamment :
– la suppression de la demande d’évaluation préalable au retour du mineur ;
– la suppression de la saisine systématique du juge des enfants, ce qui laisse au
parquet la possibilité d’organiser le retour du mineur en l’absence de toute procédure
contradictoire.
Le seul objectif de cet accord semblerait à leurs yeux la facilitation de l’éloignement d’enfants
jugés indésirables sur notre territoire, alors même, qu’en vertu de l’article 3 de la convention internationale des droits de l’enfant, la protection d’un mineur doit prévaloir, quelque soit leur origine et leur situation.
Commission européenne et Parlement européen prendront certaine bonne note de cet avertissement s’il leur parvient et en tireront les conséquences s’il s’avérait que ces accords violaient les règlementations européennes et la Charte des droits fondamentaux.
L’association « Hors la rue » a réalisé récemment une étude sur le cas des enfants roumains http://www.infomie.net/IMG/pdf/Retours_au_pays_de_mineurs_isoles_roumains_avant_un_nouveau_depart.pdf