Compte tenu de la crise économique et de la situation difficile, il faut poursuivre le programme d’aide alimentaire pour les démunis » au-delà de 2013 dans le cadre du contexte plus large de la lutte contre la pauvreté, etla Commissiondonnera suite à la demande du Parlement qui souhaite qu’elle présente une proposition à cet égard, a déclaré le commissaire Olli Rehn ce jeudi, lors d’une intervention saluée par de nombreux députés. A l’avenir, devrait être financé par le Fonds social européen, a affirmé le commissaire Rehn , malgré l’opposition de plusieurs Etats membre. Le compromis qui a donné un bref sursis au programme d’aide alimentaire n’est pas une base pour construire un programme cohérent et pérenne, en raison même de ses contradictions et des incertitudes qu’il contient.
L’Union européenne doit continuer d’être solidaire envers ceux qui n’ont pas les moyens de se nourrir et de nourrir leur famille, ont déclaré de nombreux députés soulignant que 18 millions de citoyens, souvent des enfants, dans 20 États membres, comptent désormais sur le programme et que 43 autres millions sont menacés de pauvreté alimentaire. En février 2012, à la suite de la pression exercée par le Parlement et de la détermination dela Commissioneuropéenne et de son président ainsi que du commissaire à l’Agriculture, Dacian Ciolos , le programme européen d’aide alimentaire a bénéficié d’un sursis jusqu’à la fin 2013. (Cf. Nea Say).
La Commissionest bien déterminée à faire des propositions à la fois réalistes et efficaces. : elle compte bien proposer d’intégrer le programme communautaire de distribution de denrées alimentaires en faveur des personnes les plus démunies et cela dans le paquet législatif pour la prochaine politique de cohésion dans le cadre financier pluriannuel (CFP) à adopter d’ici la fin de l’année.
Rappelons que le financement du programme alimentaire n’est plus garanti à partir de 2014 et il ne peut être maintenu dansla PACsuite à l’arrêt dela Courde justice. Pourla Commissionle caractère social du programme est évident et cela même en dehors de toute crise économique. De tels besoins existeront toujours et c’est pour cette raison qu’il s’inscrit aussi de manière tout à fait appropriée dans l’objectif de réduction de la pauvreté comme prévue parla StratégieEurope2020. Il pourrait à l’avenir dépendre du Fonds social européen. Ainsi le programme pourrait maximiser l’impact de l’appui que les divers fonds de la politique de cohésion peuvent apporter. Au moment de la discussion pour trouver un moyen de prolonger l’existence du programme, des intervenants ont fait valoir que le programme devrait intégrer des éléments relevant de la diététique, bien manger, ne pas gaspiller, apprendre à cuisiner.
Pervenche Bérès(socialiste française présidente de la commission emploi et des affaires sociales) a assuréla Commissionde son plein soutien pour le maintien du programme alimentaire mais à la condition que cela ne se fasse pas sans augmenter le budget du Fonds social. Marian Harkin ADLE, irlandaise) a exprimé son inquiétude concernant le comportement du Conseil qui bloquerait qui bloquerait tout possibilité d’une issue favorable en remettant en cause l’avenir de la politique sociale européenne. Marije Cornelissen du groupe des verts a réclamé que l’on débouche rapidement sur un schéma général clair pour permettre aux banques alimentaires de se préparer à toute éventualité pour 2014.
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