Cela a été l’objet de la rencontre annuelle du Réseau européen des Défenseurs des enfants (ENOC) sur l’impact de l’austérité sur les droits de l’enfant qui, les 22 et 23 octobre 2014, a réuni plus de 40 institutions. L’impact de l’austérité sur les droits de l’enfant a été au cœur des débats des jeunes et des adultes. Les voix des enfants ont notamment été entendues grâce à une exposition audio-visuelle où 32 films réalisés dans différents pays européens permettant aux enfants de donner leur avis sur le sujet ont été présentés. Quatre de ces films ont été réalisés en France avec l’aide de la Fédération marseillaise du Secours populaire.
Les institutions membres ont par ailleurs adopté une déclaration mettant en avant leur inquiétude quant à l’effet de la crise économique, notamment sur les effets négatifs quant aux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des enfants. ENOC recommande ainsi:
-. que toutes les actions nationales prennent en considération les droits de l’enfant ;
-. que les Etats adoptent un plan stratégique pour combattre la pauvreté infantile et l’exclusion sociale ;
-. que les Etats mettent en place des « budgets enfants » identifiant les ressources dédiées ;
-. que toutes les politiques, loi et pratiques respectent les droits des enfants et la Convention internationale.
A l’heure où il semblerait que mieux légiférer voudrait dire : moins légiférer. Cette déclaration devrait faire réfléchir. Nous avons besoin pour faire face de plus d’Europe et pas de moins d’Europe !
Pour en savoir plus :
Texte intégral de la déclaration ENOC http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/upload/enoc_position_statement_on_children_and_austerity_2014.pdf