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Conclusions du Conseil européen, les visas et le statut des Tatars de Crimée turcs

Interview MEP Antonio Panzeri – 2 Juin, 2016

L’interview qui suit porte sur trois questions clés: la question des visas pour les citoyens turcs, la condition des Tatars de Crimée et enfin les conclusions du Conseil européen du 23 mai 2016.

Le 11 et le 12 mai, au cours de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg, parmi les sujets discutés il y a eu celui de visas pour les citoyens turcs ainsi que la question des Tatars de Crimée ont été évoqués. L’accord UE-Turquie du 18 mars établit la nécessité de remplir 72 points afin de permettre aux citoyens turcs d’obtenir des visas. Cependant, les dernières déclarations du président turc Erdoğan reflétaient un comportement hostile. Dans le même temps, se déplaçant vers le nord, la question des Tatars de Crimée inquiète l’Europe. En fait, après l’annexion de la Crimée, cette minorité ethnique continue à souffrir de la répression par Moscou.

Le 23 mai, le Conseil européen réuni à Bruxelles a discuté de trois sujets principaux: la question de la migration, la stratégie régionale de l’UE pour la Syrie et l’Irak et la menace posée par Da’esh, ainsi que l’opération dans le centre de la Méditerranée. Le Conseil a adopté des conclusions sur la stratégie régionale de l’UE pour la Syrie et l’Irak et la menace posée par Da’esh, et elle définit ses priorités dans le travail pour établir une paix durable, la stabilité et la sécurité en Syrie, et en Irak. Les ministres des Affaires étrangères se sont ensuite concencentréssur la mise en œuvre de la Déclaration UE-Turquie de Mars 2016, et ont souligné leur engagement à aborder collectivement le défi de la migration. Enfin, le Conseil a décidé de proroger le mandat d’un an et d’ajouter deux tâches supplémentaires: la formation de la Garde côtière libyenne et de la marine, et la contribution à la mise en œuvre de l’embargo de l’ONU sur les armes.

Le 2 Juin, à Bruxelles, l’eurodéputé Antonio Panzeri, activement engagé sur la question turque et des Tatars de Crimée a répondu à des questions sur les sujets mentionnés ci-dessus. L’objectif était de comprendre les principales politiques de l’Union européenne, et les stratégies mises en place pour répondre aux nouveaux défis.

 

Dans cette interview, je voulais vous parler de trois points: les résolutions du Conseil en ce qui concerne la question de la migration, le visa pour les citoyens turcs, et la question des Tatars de Crimée.

A propos des conclusions du Conseil du 23 mai, il a été décidé de prolonger l’opération Sophia d’un an. Maintenant les navires européens, suite à la demande du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, peuvent entrer dans les eaux libyennes et peuvent former leurs garde-côtes. Ma question est la suivante: pensez-vous que cette mesure va ralentir les flux migratoires?

Je ne crois pas, je ne pense pas. Peut-être aurons nous un peu plus d’attention, mais je ne pense pas que le flux puisse être arrêté, car il n’y a pas de conditions ni conditions territoriales ni politiques. En Libye, au-delà de la reconnaissance du gouvernement à échelle internationale, il y a un long travail qui doit être fait: en raison d’un niveau élevé d’instabilité. Nous ne sommes pas dans les mêmes conditions de la Turquie.

 

Les conclusions ont parlé de continuer à respecter l’accord avec la Turquie, ceci veut dire continuer à garder le «côté est» fermé. Maintenant, il y a aussi la mise en œuvre de cette mission dans le centre de la Méditerranée. Selon votre avis, lentement, l’Europe se referme?

Si processus de fermeture il y a, il est représenté par l’attitude de différents pays et de différents gouvernements. Nous avons discuté pendant ces dernières semaines de murs et de fils d’espionnage, ce qui est le signe des temps que nous vivons. Je suis convaincu, cependant, que la question de la migration doit être entendues sous plusieurs aspects, et non seulement sur l’idée de la défense des frontières extérieures.

Je n’ai pas une vision positive de l’accord turc, car s’il a certainement produit un ralentissement des flux, cependant, personne ne sait comment sont traités les migrants et personne ne gère la situation. Une autre problématique réside dans le fait que nous donnons de l’argent à un régime qui s’est concrétisé dans une forme de despotisme, j’ai donc de nombreuses préoccupations: il faut plus que cela pour régler la question.

 

Le chef de l’opposition syrienne était présent lors de la récente réunion de l’AFET, et a déclaré que l’Europe doit de plus en plus s’engager en Syrie au niveau politique. Mais il est également vrai que l’Europe a investi (et continue d’investir) des sommes importantes pour la Syrie, 3 milliards, 751 milliards d’euros depuis 2011 pour les situations d’urgence en Afrique, 6 milliards pour la Turquie, en plus il y a la participation à la coalition internationale contre ISIL. Quelle est la clé? Jusqu’à quel point l’Europe va continuer à payer ces sommes énormes? Ce sont des sommes qui pourraient être investies ailleurs.

Le problème des ressources, n’en serait pas vraiment un si nous avions un rôle politique actif. Par exemple, dans la question syrienne, nous devrions avoir un rôle actif pour accompagner et diriger la transition. Il est nécessaire d’accompagner la fourniture de ressources financières avec une initiative politique, et non pas donner de l’argent à fond perdu.

 

Nous voyons ceci dans le centre de la Méditerranée, parce que dans une récente déclaration conjointe Federica Mogherini et le Secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg ont parlé d’une OTAN prête à intervenir au cas où le gouvernement libyen le demandait. En fin de compte nous sommes en train de gérer le problème sous l’aspect de la défense. Nous n’avons pas élaboré un programme de partenariat économique et politique avec les pays d’origine des migrants, ou avec la Libye elle-même. Selon vous, l’Europe veut-elle avoir une approche défensive?

Il y a cette possibilité. J’ai ma position objective sur l’intervention de l’OTAN, parce que l’OTAN a une autre vocation, et l’UE dans tous les cas n’est pas comparable à l’OTAN. Je continue à réaffirmer le besoin d’avoir une politique de migration commune afin de faire face aux divers problèmes. Je ne vais en énumérer que quelques-uns: la défense des frontières extérieures, un développement raisonnable de la politique de voisinage, la nécessité de trouver un équilibre entre concurrence et coopération. Je parle des accords de libre-échange, afin qu’ils puissent bénéficier non seulement aux pays africains, mais aussi à leur population. Les flux migratoires ne sont pas seulement liés à la guerre,nous avons aussi une migration économique. Pourquoi fuir? Parce qu’il n’y a pas de plans de développement appropriés, et en même temps il y a une oligarchie dans ces pays, avec des retombées négatives sur la population. Il sonne comme un blasphème que dans un court laps de temps, nous n’ayons pu faire que trois plus trois, soit six milliards à la Turquie et nous ne sommes pas en mesure de créer une politique de migration pour les pays africains.

 

Pensez-vous que cela dépend de la négligence européenne ou des oligarchies présentes dans de nombreux pays africains? Au final, la population ne bénéficie pas des accords, qui ont une bonne fin objectivement, puis ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs …

Nous devons changer notre approche, nous avons besoin de revenir (même s’il expire en 2020)  sur l’accord de Cotonou, et nous devons nous assurer que l’Europe puisse s’investir dans le domaine de la coopération. C’est le seul chemin qui peut mener à une nouvelle bataille, afin que les gens puissent recevoir des prestations par le biais d’une politique de développement dans leur pays, ce qui pour l’instant n’a pas lieu en raison de la présence de ces oligarchies.

 

En Juillet, il y aura le sommet de l’OTAN à Varsovie, où les principaux sujets seront la relation avec la Russie, l’approche en Afghanistan, la Crimée, l’Ukraine. Tous les pays cherchent à augmenter leurs dépenses en matière de défense (2% du PIB). Pourquoi le font-ils avec l’OTAN? Pourquoi ne consacrent-ils pas ce montant à l’élaboration d’une politique de migration?

Il sert une cohésion, et aussi la capacité d’observer la situation géopolitique dans le monde. Les pays sont susceptibles d’allouer des fonds à l’OTAN parce que l’OTAN a des actions qui sont bien coordonnées, alors que l’UE a 28 diplomaties différentes: ceci est le plus gros problème pour l’harmonisation des politiques.

 

En Roumanie a été inaugurée il y a deux semaines une nouvelle base anti-missile. La Russie a interprété cet acte comme une menace. De son côté l’OTAN prétend que la raison de la nouvelle base est la conséquence de la politique offensive russe. Un cercle vicieux…

Même en tenant compte, au-delà des erreurs et les actes que l’UE a condamnés, si vous amenez l’OTAN à quelques kilomètres de la Russie, il est normal qu’elle réagisse. Il est impératif d’avoir une approche plus équilibrée, et il faut rappeler que l’Europe est quelque chose de différent de l’OTAN. L’OTAN a une vocation militaire.

 

Vous ne pensez pas qu’à l’heure actuelle l’OTAN est forcée d’adopter certaines politiques à l’est, par exemple en Roumanie, en Pologne … Maintenant, a également été signé le protocole pour l’entrée du Monténégro. Ne pensez-vous pas que l’OTAN adopte certaines politiques parce que ces nouveaux pays voient l’Alliance comme une protection, et donc pour respecter le Traité de Washington, l’OTAN doit agir.

Je ne vois aucune contrainte. Je vois le fait que certains pays, qui se sont libérés de la présence soviétique ou qui se trouvent dans la région des Balkans, voient l’OTAN comme un parapluie qui garantit la meilleure défense. Nous avons des pays qui se sentent plus américains qu’européens, et ceci ce n’est pas une bonne chose.

 

Quant aux VISA pour les Turcs … la Commission a présenté sur les progrès réalisés par la Turquie. « Seulement » 7 points doivent encore être satisfaits, et pour deux d’entre eux il faut plus de temps. Toutefois, la Commission semble satisfaite par le travail que la Turquie est en train de faire pour la question des migrants. Dans le même temps, la Commission demande au Parlement d’approuver la proposition du 4 mai pour transférer la Turquie dans la liste des pays qui ne nécessitent pas de visa. Il semble, dans les discours, qu’il y ait l’intention de céder au chantage d’Erdoğan. Quels sont les scénarios possibles? Si le Parlement approuve ? Si le Parlement ne l’approuve pas?

Il y a une réelle volonté de la Commission de boucler la boucle mais il n’y a pas de conditions objectives à cela. Il faut considérer le fait qu’Erdoğan ait fait démissionner le premier ministre et il est actuellement en train de placer à ce poste quelqu’un qui a les mêmes idées que lui. Il est en train de supprimer l’immunité à 138 députés, mais qui sont en fait des députés kurdes et la tentative est l’objectif étant de parvenir à un parlement qui vote à la majorité qualifiée la modification de la constitution pour arriver à une république présidentielle. Il y a une involution dans ce pays pas d’évolution, il y a des questions actuelles qui n’ont pas de solution, et en particulier la liberté de la presse, la liberté d’expression, mais aussi l’affaire de Chypre. Nous ne pouvons pas considérer comme normal: le fait qu’un pays qui pourrait être un candidat à l’Union européenne occupe un autre pays qui fait partie de l’Union européenne. Je crois que le Parlement européen ne sera guère en mesure de répondre positivement à cette sollicitation.

Si le Parlement accepte, dans les conditions actuelles, cela signifiera que le Parlement européen il  prouvera par là son incapacité d’avoir une vision indépendante et incohérente dans sa vocations vocation à l’égard de la démocratie, de la liberté et des droits humains. Si le Parlement n’accepte pas, comme je l’espère, cela remet en cause l’accord entre ou le rapport sur l’Union européenne et la Turquie (déjà Erdoğan a évoqué la possibilité de faire sauter l’accord sur l’immigration), mais nous devons faire face aux conséquences.

 

L’Europe pour le moment est sous le «chantage» de la Turquie, l’Europe a peur que l’accord de Mars saute? Ceci est la raison pour laquelle elle veut pousser pour délivrer un message à la Turquie …

C’est l’Allemagne qui fait le jeu, pour des raisons qui sont bien connues. Mais, au-delà du fait qu’il y a une Europe sous le chantage de Erdoğan mon opinion reste la même: nous devons rejeter le chantage. À l’heure actuelle, au Parlement, je pense qu’il y a une majorité dans cette position, et il semble qu’il y ait une bonne partie de députés qui partage de cette idée. De mon point de vue, Erdoğan ne veut pas satisfaire tous les points, ce n’est pas son intention. Mais alors, si nous avons signé un accord, cela doit être pris en considération par nous et par eux. L’accord prévoit qu’il y ait une libéralisation des visas, et je ne suis pas hostile à une telle hypothèse, mais toutes les clauses doivent être remplies.

 

Pensez-vous qu’Erdoğan a-t-il un intérêt ou à l’intention de faire rentrer la Turquie dans l’Union européenne?

Mais je ne pense pas, et je le dis alors que je suis celui qui a toujours vu favorablement l’entrée de la Turquie en Europe. Je crois qu’il y a eu des erreurs faites par l’Union européenne, car elle n’a pas appuyé sur l’accélérateur. Parce que si nous nous souvenons, le débat était ouvert, et posait sur 2 avis: le fait de faire rentrer un pays avec quatre-vingts millions d’habitants, qui serait alors devenu le pays le plus peuplé d’Europe, et par conséquent une place économique et commerciale centrale. Mais la Turquie a choisi une autre voie: elle voulait devenir une puissance régionale. Pour ceci, elle a essayé, en 2011, d’être la référence pour les pays qui ont été libérés des vieux despotes. Mais même là, elle semblait incapable d’être un point de référence. La Turquie a commencé un processus d’involution, avec l’intention de construire un nouveau Sultanat. Cette route va dans le sens opposé par rapport à l’adhésion à l’UE.

 

En ce qui concerne les Tatars de Crimée. La résolution du Parlement européen, approuvée le 12 mai, montre une Russie de plus en plus offensive, déclarant illégitime l’organe exécutif de la Crimée, le Mejlis. De nombreux groupes politiques déclarent leur préoccupation, à l’exception du groupe d’extrême droite qui parle d’instrumentalisation politique, de même l’Ukraine, avant l’annexion de la Crimée, ne reconnaissait pas la légitimité du Mejlis. A votre avis, est-ce qu’il y a vraiment une instrumentalisation? L’UE peut-elle faire quelque chose? Dans quelle mesure l’UE peut exercer une pression sur Poutine?

Il y a deux questions qui doivent être soulignées. D’un côté, il y a une manipulation anti-russe et de l’autre côté, nous devons aussi reconnaître la question des Tatars. Elle existait déjà avant la résolution et reste d’actualité. Le problème est qu’il faut aborder la question avec un certain réalisme. Même si l’Europe et les États-Unis n’ont jamais reconnu l’annexion de la Crimée, il faut considérer le fait que 90% de la population de Crimée se sent entièrement russe. Et les Tatars sont une minorité qui n’accepte pas l’idée d’une Crimée russe.

Ensuite, nous devons prendre des mesures concrètes dans le cadre de cette incertitude, car d’une part il n’y a pas de reconnaissance de l’annexion de la Crimée, mais de l’autre il n’y a aucune initiative qui peut ramener la Crimée sous les auspices de l’Ukraine. Ce que nous voulons est que cette minorité puisse trouver une meilleure coexistence avec le reste de la population: c’est sur ceci que nous devons insister.

 

A votre avis, l’Ukraine tente d’instrumentaliser la question? Comme si l’Ukraine n’attendait rien d’autre pour attirer l’attention internationale dans la lutte anti-russe?

Je crois que la situation en Ukraine est très confuse car il y a aussi des classes dirigeantes qui se sont avérées incapables dans divers processus de transition. Je pense aussi que des graves erreurs ont été faites également par l’UE, à un moment où elle a traité la question de l’annexion avec des raisonnements faits à la ‘va vite’. L’accord d’association avec l’Ukraine c’est bien, mais il faut aussi tenir un débat sur l’intégration européenne. En plus il y a la présence de l’OTAN. Tout cela n’a servi qu’à exacerber les esprits et engendrer les conditions pour créer une excuse pour les Russes. Les pays qui sont à la frontière entre l’UE et la Russie devraient être des pays neutres et autonomes.

 

De nouveaux pays tampons?

Oui, des nouveau pays tampons. Ceci c’est la seule garantie pour maintenir sensiblement l’intégrité territoriale de ces pays et faire en sorte qu’il y ait un processus de coexistence.

 

Mais dans la résolution il y avait aussi écrit que les institutions de l’UE doivent faire pression sur Poutine. De quelle manière?

Je sais que chaque cas est une histoire en soi. Mais en tout cas, il y a un scénario qui existe, il faut trouver une solution, avoir un certain réalisme, et essayer de pousser les Russes à reconnaître les droits de l’homme et la question des minorités. Pour les protéger.

 

L’Union européenne va chez Poutine et dit «essayez de reconnaître les droits des Tatars, sont / cela fait plus de trois cents ans qu’ils sont déplacés, persécutés …». Quand il y a une discussion il faudrait être sur un pied d’égalité. J’imagine une discussion entre les deux partis, enfermés dans une pièce, dans laquelle l’Union européenne met en garde Poutine, mais au final Poutine réponde: NON! Et l’UE qu’elle fera? Elle sort par la porte et dit: «Excusez le dérangement, au revoir»?

Poutine peut dire non, parce que l’UE ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée. Nous devons examiner cela de façon réaliste. Je suppose qu’il faut trouver un équilibre, et trouver un équilibre et cela constitue les conditions pour demander à Moscou de faire certaines choses.

 

Et quelles garanties nous donnons à Moscou? Moscou voudra quelque chose en retour.

Oui, entre les lignes, je croix que la réponse tombe sous le sens [rire]

 

Je comprends ce que vous voulez dire, mais l’Union européenne n’acceptera jamais de reconnaître l’annexion de la Crimée pour assurer les droits des Tatars …

Je ne peux pas dire ce que l’UE doit reconnaître, ce que je dis, c’est qu’il faut un processus et ce processus doit être effectué avec réalisme. Même si nous voulons le retour de la Crimée à l’Ukraine, ce qui serait la chose à faire à mon sens, et être en même temps dans l’impuissance totale pour que cela se produise, cela signifie qu’il faut réfléchir sur la façon dont, dans les conditions actuelles, nous essayons de rétablir une relation plus équilibrée avec Moscou. Et dans cette relation plus équilibrée, nous pouvons faire avancer les demandes qui doivent trouver une réponse positive.

 

Maria Elena Argano 

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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