« Le Nouvel Européen.
Discover what Europe could be »
« Dites, si c’était vrai »
-Heureux anniversaire : Auguri.
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25 mars 1957 : signature du Traité de Rome – 25 mars 2037 : le Traité de Rome fête ses quatre-vingts ans (quatre fois vingt ans !)
-Acquis culturels de l’Union Européenne.
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Au départ de l’Union Européenne, purement économique, la compétence culturelle était inexistante dans le Traité de Rome. Il a fallu 35 ans d’évolution des mentalités et le Traité de Maastricht, signé le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993, pour que la Culture soit reconnue comme telle. (1)
Selon l’article 167 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne : « l’Union contribue à l’épanouissement des cultures des Etats membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l’héritage culturel commun ».
Dans ce cadre juridique étroit, l’Union Européenne a réussi cependant à développer de nombreux projets et programmes. Par exemple, le projet de « Capitale Européenne de la Culture » ou encore le programme « Europe creative »(2), fort actif et apprécié dans le domaine des media, notamment.
Ainsi, pour la période 2014-2020, a été dégagé un Budget européen, dans le domaine culturel, de 1,46 milliard d’euros (en augmentation de 9% par rapport au Budget européen antérieur).
Toutefois d’importantes lourdeurs et des freins existaient :
Obligation de réunir des acteurs culturels d’un minimum de trois ou sept Etats membres, selon l’importance du subside européen demandé;
Obligation de rentrer dans les projets formatés par les programmes européens imposés aux acteurs culturels et donnant lieu à des démarches administratives très longues et difficiles.
-Crise économique et crise de la Société européenne, à partir de 2008.
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La crise économique mondiale, provoquée principalement par les errements de certaines banques américaines, a déferlé sur l’Europe à la vitesse d’un tsunami, non prévu et mal contrôlé.
Des politiques d’austérité ont été le déclencheur d’un mal-être profond dont l’Union Européenne est devenue le bouc émissaire tout désigné.
Dans le domaine culturel, deux écoles de pensées s’affrontaient :
Ceux qui voulaient faire des économies faciles et diminuer les budgets culturels publics puisque, selon eux, cela n’apportait rien en retour.
Ceux qui, au contraire, avaient compris qu’il y avait dans la Culture un formidable levier pour relancer l’Economie, et dans la foulée, un magnifique projet mobilisateur pour le futur des citoyen(ne)s européens.
-Electrochoc salutaire.
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Des visionnaires, issus de cette seconde école de pensées, ont commencé à se faire entendre et à convaincre du bien-fondé d’un approfondissement de la construction européenne par la Culture:
En 2013, l’Eurobaromètre(3) a posé la question de savoir quel était le domaine qui créait le plus un sentiment de communauté parmi les citoyens de l’Union Européenne. Réponse : en tête, la Culture (28%, en hausse de 6 points par rapport à 2012), suivie par l’Economie(24%), les Sports (23%), l’Histoire(22%), les Valeurs(19%), etc…
Un rapport très fouillé de l’Unesco, en décembre 2015, a démontré qu’en Europe, la croissance économique du secteur culturel était jusqu’à trois fois plus importante que la croissance économique traditionnelle. Objectivement, il était démontré que le secteur culturel européen était créateur d’emplois (7,7 millions) et participait pour 3% au PIB (Produit Intérieur Brut) européen(4 )
Des personnalités, internationalement reconnues, comme Peter de Caluwe, alors Directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, à Bruxelles, se battaient « contre les attaques continues de ceux qui pensent que la Culture n’a rien à ajouter à notre Société. Au contraire, plus que jamais, nous devons rappeler que la Culture est un investissement à court et à long terme, très rentable »( 5)
En janvier 2017, la toute nouvelle section italienne de « STAND UP FOR EUROPE » a organisé, avec succès, à Bologne, sa première activité sur le thème « Rilanciamo l’Europa partendo dalla cultura » ( 6)
La société civile européenne a compris, grâce notamment à ses mouvements citoyens, que la construction européenne ne pouvait plus se satisfaire du « tout à l’Economique » qui menait à une impasse puisque les riches devenaient plus riches et les pauvres plus pauvres.
S’appuyant sur les leçons de l’Histoire européenne, singulièrement sur la Renaissance à Florence, au 15e siècle, les mouvements citoyens européens, dont STAND UP FOR EUROPE, ont proposé aux politiques de s’unir sur ce point et de lancer des projets culturels nouveaux, qualitativement enthousiasmants pour les jeunes de tous les âges, en vue de contrer l’individualisme, le racisme, le matérialisme et d’autres maux de ce genre qui semblaient gagner du terrain électoral.
Lors de l’élection démocratique au Parlement Européen, en 2019, s’est produit un événement INOUI !!!!
Déjà lors des festivités relatives au 60e anniversaire du Traité de Rome, fin mars 2017, et encore par après, un programme commun à tous les partis politiques et aux mouvements citoyens européens, dénommé « CULTURIN », a été mis au point et proposé aux électeurs : remise en question fondamentale puisqu’il s’agissait, ni plus, ni moins, de maintenir, bien sûr, le projet économique en cours mais aussi d’y adjoindre, sur pied d’EGALITE, un tout nouveau projet de relance et d’approfondissement de la construction européenne par la Culture!
Remise en question fondamentale..
Imaginez l’importance de l’événement puisque c’était la première fois dans l’Histoire européenne qu’un saut qualitatif de Société était proposé, sans passer par l’électrochoc d’une guerre.
Il fallait écrire un nouveau Grand Récit attractif sur l’Europe et donner un nouveau Sens à l’idéal européen qui n’était plus seulement la Paix entre les peuples mais l’Agir ensemble pour donner vie à notre « héritage culturel commun ». Le miracle s’accomplit puisqu’une majorité d’européens vota clairement en faveur de « CULTURIN ». Le Parlement européen passa alors à l’action, pour revoir les Traités dans le sens souhaité par les électeurs européens.
-La relance européenne par la Culture.
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Deux corrections juridiques d’importance étaient à prévoir:
Ce qui était jusqu’alors pudiquement appelé « l’exception culturelle » dans le but louable d’éviter que l’activité culturelle ne soit assimilée à un pur produit économique, a été abandonné. De la sorte, le secteur culturel a été mis sur pied d’égalité avec le secteur économique et son budget augmenté en conséquence et progressivement en vue de correspondre aux nécessités des très nombreux projets qui sont nés, à ce moment, sur tout le territoire de l’Union européenne.
Ce qui était jusqu’alors pudiquement considéré comme « une compétence subsidiaire », c-à-d qui ne devait s’exercer qu’aux cas où l’Union européenne pouvait faire mieux que les Etats membres ou leurs Régions (principe de subsidiarité) est devenue une compétence culturelle, à part entière. Il a été expressément précisé que les Etats membres ou leurs Régions ne seraient en rien pénalisés par cette nouvelle politique culturelle européenne. Par exemple, les Capitales européennes de la Culture ont continué leurs excellents programmes nationaux mais l’Union Européenne a favorisé leurs jumelages pour créer de nouveaux projets européens et bénéficier de ces acquis nationaux.
Une nouvelle mentalité a ainsi été créée parmi les jeunes européen(ne)s de tous les âges.
Le partage strict entre Société du Travail et Société des Loisirs a été remis en question.
Le manque de travail classique, dû notamment à la délocalisation et à la société de plus en plus numérique, a eu pour conséquence que les citoyen(ne)s européen(ne)s se sont vu attribuer « une allocation universelle ».
Le temps de travail a été réduit à quatre jours par semaine mais au lieu d’augmenter le temps des loisirs passifs, la Société de la « Culture Européenne » a favorisé un temps et un lieu intermédiaires, à savoir celui où s’activer à réaliser, ensemble, des projets culturels européens.
Le peuple européen, qui n’attendait que cela, s’est alors mis en marche. Le « vivre ensemble », parfois difficile au quotidien, pouvait se transformer positivement en un « agir ensemble »au niveau culturel. De consommateurs passifs, nous sommes devenus des « prosommateurs », c-à-d des producteurs et/ou consommateurs d’événements culturels. Le fait d’agir était, en soi, une motivation profonde et salvatrice, surtout dans des domaines devenus des « hobbies »de qualité.
Le plus important était d’avoir utilisé et développé notre cerveau droit, celui où s’expriment notre créativité, nos émotions, notre solidarité et finalement notre joie de vivre.
Comme au Bouthan, les citoyens européens ne parlaient plus du PIB mais bien du BIB (Bonheur Intérieur Brut) en constante augmentation.
Le « volontariat européen » a reçu un vrai statut juridique, permettant aux acteurs culturels d’être reconnus et soutenus dans la durée. Les volontaires ne manquaient pas, notamment mais pas exclusivement : les Jeunes, les Femmes devenues enfin les égales des Hommes, les Pensionnés, toujours plus nombreux.
Les bénéficiaires de l’allocation universelle disposaient d’une contribution supplémentaire et adaptée à leur participation à des événements culturels européens mais le « volontariat » permettait de mettre sur pied de nombreux projets, peu coûteux financièrement et bénéfiques culturellement.
Une grande nouveauté était le développement formidable de soutiens provenant aussi bien du Secteur Public que du Secteur Privé, voire la mise en place de partenariats Public-Privé:
Dans le Secteur Public Européen:
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Le programme « Europe creative » avait été adapté à la nouvelle donne, par exemple :
- a) Les personnes physiques, et plus seulement les personnes morales (associations, fondations, etc) , étaient recevables à remettre à l’administration européenne compétente un projet culturel subsidiable par l’Union européenne.
- b) Sans exclure des projets plus importants, de petits projets de deux personnes, physiques ou morales, provenant de deux Etats membres suffisaient pour être pris en compte.
- c) Au niveau des villes européennes dont l’importance culturelle ne cessaient de croître ( 7), les jumelages se sont multipliés et les conditions d’accès, à des projets européens, se sont simplifiées.
- d) Deux systèmes de projets culturels européens étaient favorisés :
– selon l’ancienne méthode « Top-Down », des sujets et des délais étaient retenus par les
autorités européennes; les candidats étaient sélectionnés et subsidiés sur la base de ces projets.
– selon la nouvelle méthode « Bottom-Up », des personnes physiques ou morales de deux ou plusieurs Etats membres faisaient, d’initiative, des propositions diverses et variées dont le caractère subsidiable dépendait uniquement de leur potentialité pour réussir la construction d’une Europe culturelle. C’est ainsi qu’a pu se développer et connaître le succès que l’on sait, le formidable projet-pilote, mené par STAND UP FOR EUROPE et le BOZAR, à Bruxelles, en 2017, qui a suscité une oeuvre commune de 28 plasticien(ne)s européen(ne)s, un(e) par Etat membre, à la gloire de la construction européenne et de l’héritage commun de sa Culture (8 ).
- e) Création d’une « Bourse culturelle européenne », ouverte, à peu de frais, sur un site Internet adéquat; cette Bourse centralisait les personnes physiques ou morales, en demande de partenariat pour réaliser un projet culturel européen. Cela avait été un formidable accélérateur de rapprochement et de concrétisation faciles, rapides et efficaces pour de tels projets. (9)
- f) Dans tous les cas de figure précités, les autorités européennes ont joué le rôle actif d’agents culturels, c-à-d qu’elles se sont occupées elles-mêmes de TOUTES les questions contractuelles, financières, et administratives qui décourageaient jusque là bon nombre d’acteurs culturels potentiels.
- g) Dans tous les cas de figure précités, les autorités européennes se sont également montrées pro-actives pour aider les acteurs des projets subsidiés à les faire durer dans le temps et à les faire tourner dans l’espace européen, ce qui a été d’ailleurs de nature, le plus souvent, à les rendre « économiquement » rentables.
Dans un premier temps, et pour éviter la difficile et coûteuse question linguistique, les arts dits muets avaient été privilégiés (danse, mime, peinture, sculpture, musique, etc.) mais, très rapidement, vu l’engouement suscité, les autres secteurs, mono ou multi langues, s’étaient développés à leur tour (théâtres et cinémas sous-titrés, littérature traduite, etc). Toutefois, les langues étaient toujours respectées parce qu’il avait été compris qu’elles n’étaient pas simplement un véhicule de la Culture mais aussi et surtout une part importante et irremplaçable de la Culture elle-même.
- Dans le Secteur privé européen :
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De nombreuses initiatives avaient été prises; vu leur nombre, il n’est pas possible d’en faire ici la relation. Epinglons les principales d’entre elles :
- a) Un incubateur culturel, dénommé « Creatis » avait été fondé en France, en 2012. Il s’était implanté, à Bruxelles, en Belgique, en 2017, et s’était très rapidement étendu à l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Son objet était d’aider au démarrage de « start up » dont l’objectif était d’organiser de manière permanente ou temporaire, si possible dans la durée, des événements culturels. L’incubateur mettait « à la disposition des start-up tout un éventail de services…visant à accompagner et à accélérer le développement des projets ». Sur le plan financier, les « start up » bénéficiaient de l’apport d’un fonds d’investissement public St’art Invest et de la plateforme européenne KissKissBankBank, outre les conseils d’une grande banque européenne…L’identité des start-up retenues témoignait du souci de créer une complémentarité entre projets. Il était ainsi question de design, de mode, de réalité virtuelle, de bande dessinée… »( 10)
- b) Le marché du « crowfunding » c-à-d « financement par la foule », s’était aussi fortement développé. « Pour rappel, le financement participatif consiste à collecter des fonds auprès d’une communauté d’investisseurs (parfois donateurs) pour financer des projets entrepreneuriaux, voire philanthropiques, culturels ou artistiques » (11). C’est dans le domaine de la culture européenne que ce mode de financement a trouvé son épanouissement le plus important et le plus réussi.
- c) Le micro-crédit, qui était initialement créé et développé pour les plus pauvres des pays en voie de développement, s’est progressivement imposé sur le territoire de l’Union européenne. En effet, cet excellent mode de financement, souple et alternatif, à inclusion sociale, a utilement complété la panoplie des moyens mis à disposition des acteurs , de petite taille mais entreprenants, dans le domaine de la culture européenne.
- Dans les partenariats publics-privés :
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Au lieu d’imposer que les auteurs de projets culturels s’adaptent aux exigences administratives et financières des donneurs ou des prêteurs de fonds, ce sont ces derniers qui ont souvent trouvé le moyen d’adapter leurs offres de services ou de financement aux nécessités et à la liberté la plus grande à laisser aux créateur(trice)s.
De plus, l’organisation fréquente de partenariats publics-privés a servi de démultiplicateur et d’encouragement à des personnes pleines d’idées culturelles mais démunies sur le plan organisationnel.
-Conclusions provisoires et importantes.
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Cette synthèse, très brève, d’une politique culturelle audacieuse et volontaire, menée après des « années de plomb »,a démontré la réussite éclatante d’une relance et de l’approfondissement du projet de construction européenne par la Culture.
Notre devise européenne avait besoin d’un retournement pour être pleinement acceptée et mise en oeuvre par les Etats membres. L’unité dans la diversité est devenue, dans le domaine culturel, la diversité dans l’unité. Il fallait, avant tout, respecter les cultures nationales, régionales ou communales, sans les écraser par une culture européenne à construire ensemble.
Chaque souche culturelle a été conservée ( p.ex: la souche gréco-italienne, germanique, française, espagnole et portugaise, et même les souches anglo-saxonnes et slaves) et a pu se développer, selon son héritage propre, sans être obligée de tenir compte, nécessairement, de la Culture Européenne.
Par contre, lorsque deux ou plusieurs souches se sont rapprochées, il y avait place dans cet intervalle, dans cet écart, pour l’apparition d’une ressource nouvelle, à vocation européenne.( 12)
Mais ces actions culturelles à vocation européenne n’ont pas été jusqu’à la mise en place d’une identité culturelle européenne qui aurait été inclusive et aurait empêché de jeter des ponts indispensables vers d’autres Cultures, voisines ou lointaines, également détentrices d’une part de la Vérité de l’Etre humain.
Cette renaissance européenne par la Culture a contribué et continuera à contribuer au caractère propre des Etats-Unis d’Europe dont la créativité, source d’épanouissement personnel et collectif, sortira renforcée pour le plus grand Bien-Etre des citoyen(ne)s européen(ne)s.
Xavier LEURQUIN
Membre de Stand Up for Europe
Eléments bibliographiques :
Renaud DENUIT : « Politique culturelle européenne », Ed. Bruylant, Idées d’Europe, sept.2016
Europe creative, 2014-2020 sur « ec.europa.eu/creative-europe« .
Eurobaromètre 79, Pr.2013, QD8.
Cultural times, the first global map of cultural and creative industries, Dec.2015 in www.worldcretive.org
Peter de CALUWE, in « La libre Belgique » du 17/02/2017, p.55
Cf. la 43e édition de notre « newsletter ».
Monique von WISTINGHAUSEN : « la Ville en Europe », Ed. Avant-Propos, 2016
Stand Up for Europe, « 28 plasticiens pour une seule Europe », à lire sur le nouvel europeen.be/28-plasticiens-renom-seule-europe/
Un membre fondateur de « Stand up for Europe » a même été à l’origine d’un site Internet permettant de localiser, dans ses environs immédiats, les personnes ayant les mêmes centres d’intérêt. Ce formidable programme avait, alors, été adapté et étendu aux citoyen(ne)s de tous les Etats membres, en recherche de projets et de partenaires culturels européens!
Incubateur culturel CREATIS, in « La libre Belgique, 24/02/2017, pp.10-11
« Le marché du Crowfunding décolle en Belgique », in La libre Belgique, 22/02/2017, p.26
François JULLIEN, « Il n’y a pas d’identité culturelle », Ed. L’Herne, oct.2016