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Comprendre les forces à l’œuvre dans la crise biélorusse

Comprendre les forces à l’œuvre dans la crise biélorusse n’est pas chose aisée, à cause des différentes analyses médiatiques et des multiples allocutions des parties prenantes. Cet article a pour ambition d’expliquer les décisions politiques actuelles sur la question biélorusse par une approche historique des relations internationales. Il est important de souligner que le rapport de force entre l’Union européenne et la Russie sur le dossier biélorusse, aujourd’hui, résulte avant tout d’un vide politique de la puissance américaine sur ce cas précis. Ce rapport de force repose pour les deux puissances européennes sur la perception de leur propre image à l’international, l’une prônant l’État de droit, la seconde mettant en lumière sa puissance, puissance couplée à une politique de maintien de son influence en Europe de l’est.

 

Un bref retour sur les évènements

  Arrivé au pouvoir le 10 juillet 1994, Alexander Loukachenko entamait ce 9 août 2020 le début de son 6ème mandat à la tête de la Biélorussie. Il avait réussi dans les années 1990 à amorcer une transition économique douce de la Biélorussie en conservant en partie le modèle économique soviétique. Dès lors, le pays accumula peu de dettes à la fin 1999, contrairement à l’ensemble des anciennes démocraties populaires de la région[1].

  Alexander Loukachenko, considéré comme le « dernier dictateur d’Europe », aime cultiver un culte de la personnalité en se mettant en scène travaillant dans les champs agricoles, ou en se faisant surnommer le « père ». Quoi qu’il en soit, la Biélorussie est classée comme étant un régime autoritaire par the Economist group, au même titre que la Russie, et en 2015 Reporters sans Frontières positionnait la Biélorussie à la 157ème place dans un classement sur le respect de la liberté de la presse, comptant 180 États[2]. Le pays est surtout connu pour être le seul en Europe à ne pas avoir aboli la peine de mort et par conséquent le seul pays européen à ne pas être membre du Conseil de l’Europe[3]. Il ne faut pas oublier que la Biélorussie fut régulièrement frappée par des sanctions européennes à la suite de multiples élections frauduleuses, comme en 2010[4].

  Le 9 août dernier, les résultats de l’élection présidentielle biélorusse furent publiés et ce n’est guère surprenant que Loukachenko fut déclaré vainqueur avec près de 80% des voix. Son opposante principale dans l’élection, Svetlana Tikhanovskaïa, ne récoltait seulement que 9,9% des suffrages[5]. Elle qui avait remplacé son mari, emprisonné par le régime, dans la course à la présidence, rejeta dans la foulée les résultats de l’élection, estimant qu’ils avaient été truqués. Le 9 août au soir, des manifestations contre les résultats de l’élection éclatèrent à Minsk et furent réprimées violemment, comptant plusieurs arrestations[6]. La Biélorussie sombra alors dans la crise, et les manifestations continuaient à Minsk et dans d’autres villes biélorusses les jours suivants[7].  Après avoir été vraisemblablement contrainte de fuir en Lituanie par les autorités biélorusses, Svetlana Tikhanovskaïa ne cessa de protester contre le pouvoir biélorusse, ce qui alimenta l’ampleur des manifestations[8]. Le pouvoir biélorusse, quant à lui, multiplia les violences en déployant l’armée au cœur de Minsk et en arrêtant des milliers de manifestants et d’opposants politiques, comme Maria Kolesnikova le 7 septembre dernier[9]

  La crise en Biélorussie n’a pas tardé à faire réagir la communauté internationale. Le 14 août 2020, une vidéo conférence s’était tenue entre les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Union, dans laquelle ils annoncèrent que des sanctions seraient prises à l’égard des autorités politiques biélorusses responsables de la répression et de la fraude électorale. Ainsi, ils rejetèrent avec fermeté les résultats de l’élection du 9 août[10]. Par la suite, l’Union européenne continua de condamner la répression violente en Biélorussie par le biais de réunions au sein des différentes institutions européennes. Elle annonça qu’elle soutiendrait l’initiative de l’OSCE de mettre en place un dialogue entre les parties prenantes de la crise. En effet, Angela Merkel rappela qu’il n’y aurait pas d’ingérence dans la crise biélorusse de la part de l’Union européenne[11]. Cependant les Européens sont divisés sur la question des sanctions, certains États membres étant contre, comme la Hongrie qui menace d’utiliser son droit de veto[12].

  Dès le 9 août, le président russe Vladimir Poutine appela Loukachenko pour  féliciter le nouveau président[13]. La Biélorussie reste un allié indéfectible de la Russie qui ne peut pas voir un de ses voisins sortir de son giron politique. Le Kremlin annonça même qu’il se tiendrait prêt à intervenir militairement si la crise devenait incontrôlable. Le 18 août, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Charles Michel, président du Conseil européen, appelèrent séparément Vladimir Poutine pour lui demander de faire pression sur Loukachenko afin que les violences s’arrêtent[14]. Plus qu’une pression européenne sur Moscou, il s’agit d’un aveu d’abandon de la part des Européens qui laisse le droit à la Russie de résoudre la crise. Le sort de la Biélorussie semble scellé : la Russie s’occupera de la Biélorussie tandis que l’Union européenne, restant en retrait, condamnera et votera des sanctions. Il convient, dès lors, d’expliquer les raisons des choix politiques faits par l’Union européenne et la Russie afin de gérer la crise.

Un pragmatisme structurant les relations biélo-européennes

  Depuis la mise en place des premières aides économiques européennes à destination de Minsk en 1991[15], les relations entre la Biélorussie et l’Union européenne ne se sont jamais révélées fraternelles. La Biélorussie fut souvent frappée par les sanctions et restrictions européennes à causes d’élections frauduleuses et de multiples atteintes aux droits de l’Homme. En 2004, les premières restrictions à l’encontre de la Biélorussie avaient été mises en place à la suite de la disparition d’opposants politiques. A ce moment, quatre dignitaires du régime s’étaient vus interdits de séjour sur le territoire de l’Union. De nouvelles sanctions à l’égard de la Biélorussie furent votées en 2011 à la suite de l’élection présidentielle, intronisant pour la quatrième fois Loukachenko président de la Biélorussie. Des manifestations à Minsk remettant en cause la véracité des résultats avaient été réprimées violemment. De fait, l’Union européenne imposa de nouvelles restrictions à l’encontre des dignitaires jugés responsables de la fraude électorale et de la répression dans le pays, et un embargo sur la vente d’armes fut décrété[16].

  Cependant, depuis 2015, on a observé un rapprochement prudent entre l’Union européenne et la Biélorussie. En effet la Biélorussie créa les conditions préalables d’un dialogue avec l’Union européenne en libérant l’ensemble de ses prisonniers politiques et en se posant comme intermédiaire entre les différents acteurs du conflit ukrainien[17]. En conséquence, l’Union décida d’alléger les sanctions qui pesaient sur la Biélorussie en levant les mesures restrictives concernant 170 Biélorusses et 3 entreprises[18].  Ce rapprochement diplomatique partiel se doublait d’un rapprochement économique. Plusieurs accords furent signés, comme le Visa Facilitation and Readmission Agreements, le 8 janvier 2020, permettant, entre autres, de faciliter l’obtention de visas pour la population biélorusse afin qu’elle puisse se rendre sur le territoire de l’Union[19]. Depuis 2016, l’Union européenne a investi près de 170 millions d’euros en Biélorussie, notamment en soutenant économiquement 4500 entreprises biélorusses. Aujourd’hui, Minsk reçoit annuellement près de 30 millions d’euros de la part de l’Union. L’Europe enclencha, bien évidemment, des discussions avec le gouvernement biélorusse sur la question brûlante des droits de l’Homme, notamment avec la création du EU-Belarus Human Rights Dialogue. Il s’agit d’un forum entre Bruxelles et Minsk, se réunissant annuellement, dans lequel les participants échangent sur la situation des droits de l’Homme en Biélorussie. De même, pendant la crise du coronavirus, l’Union européenne décida de débloquer 60 millions d’euros pour aider Minsk à faire face à la crise[20].

  L’ensemble de ces politiques menées par l’Union depuis 2015 s’inscrit au sein de la politique européenne de voisinage, politique qui a pour but de garantir la prospérité, la stabilité et la sécurité de l’Union européenne et de l’ensemble de ses voisins directs[21]. Bien que la Biélorussie soit intégrée au partenariat oriental depuis 2009, dimension orientale de la politique européenne de voisinage, elle n’avait jamais réellement profité, avant 2016, de ces politiques d’échange et de coopération de l’Union européenne, notamment à cause de ses transgressions systématiques des droits de l’Homme et des droits civils dans le pays.

  Ainsi, les rapports diplomatiques entre la Biélorussie et l’Union européenne se sont avérés compliqués. On peut tout de même s’interroger sur la volonté de Loukachenko d’entretenir en 2015 une nouvelle relation avec l’Union européenne. En effet, les deux entités avaient des intérêts à ce que leurs relations s’améliorent. La Biélorussie entretenait et entretient toujours, depuis la fin de la Guerre Froide, une forte dépendance économique et diplomatique vis-à-vis de Moscou. La Russie représente 58% des importations et 38% des exportations biélorusses en 2018[22]. La quasi-totalité du pétrole et du gaz nécessaire à la Biélorussie est importée de Russie[23]. Moscou n’hésite pas à faire pression sur Minsk, notamment sur la question pétrolière, et il n’est pas rare de voir Moscou et Minsk ne pas réussir à se mettre d’accord sur le prix du pétrole. En janvier 2020 par exemple, la Biélorussie souhaitait mettre en place une taxe sur le pétrole brut russe qui transitait sur son territoire. Il faut rappeler que la Biélorussie achète déjà le pétrole russe à un tarif préférentiel, puis l’exporte vers l’Europe. En janvier 2020, la Russie stoppa son approvisionnement pétrolier en Biélorussie, ce qui fit plier Loukachenko. Minsk cherche donc à diversifier son approvisionnement en se tournant vers l’Europe occidentale et les États-Unis[24]. De plus, la situation économique interne au pays est de plus en plus instable. En raison de l’absence de soutien à l’annexion de la Crimée par la Russie, les échanges commerciaux entre la Russie et la Biélorussie avaient diminué fortement. Ainsi la dette extérieure de la Biélorussie passa de 7% du PIB en 2007 à 38% en 2018 ; par conséquent l’âge de la retraite fut allongé et certaines subventions vers les plus démunis furent supprimées[25]. L’Union européenne apparaît donc comme une alternative intéressante pour la Biélorussie afin de sortir de sa dépendance russe.

  Sur le plan diplomatique, Loukachenko jongle à la fois entre l’Union européenne et la Russie afin de garantir son indépendance. A ce titre, la Biélorussie est membre depuis 2002 de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective, alliance militaire dominée par la Russie. Cependant, Loukachenko n’hésita pas à protester contre l’intervention russe en Ossétie du Sud en 2008, puis contre l’annexion de la Crimée en 2014 en se posant en tant que médiateur.

  L’Union européenne, quant à elle, promeut la résilience au détriment de la promotion de l’État de droit et de la démocratie à l’égard de la Biélorussie. Il s’agit pour elle, en accord avec la Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union Européenne adoptée en 2016[26], d’assurer la sécurité de l’Union européenne à ses frontières en entretenant des relations économiques et diplomatiques avec la Biélorussie.

  Cependant, cette période d’assouplissement des tensions ne fut pas non plus une période de pleine coopération entre les deux entités. L’Union européenne continua de maintenir certaines sanctions à l’encontre de la Biélorussie, notamment l’embargo sur la vente d’armes qui fut prolongé d’un an supplémentaire le 17 février dernier[27].

  Finalement, la réaction européenne face à la crise biélorusse s’inscrit dans une tradition de condamnations et de sanctions à l’encontre de la Biélorussie. Malgré la peur d’une intervention russe en Biélorussie exprimée par certains pays européens comme la Pologne ou la Lituanie, l’Union européenne ne semble pas alarmée par la situation, prônant la mise en place d’un dialogue proposé par l’OSCE afin de ne pas froisser la Russie. L’Union européenne n’a pas d’intérêt à se mettre à dos son voisin russe pour un pays où les relations s’inscrivent dans un réalisme politique. La résilience étant dans ce cas de mise, tant que la sécurité de l’Union est maintenue, il semble peu probable que l’UE aille au-delà des sanctions envisagées à l’égard du pouvoir biélorusse. Il ne faut pas oublier que l’agenda européen de la rentrée est très chargé[28] et que de nombreux dossiers sont sur la table, comme le Mali ou le Brexit. Il se peut donc que le dossier biélorusse passe à la trappe.

Les enjeux russes sur la question biélorusse

  A l’instar de l’UE, les relations entre la Russie et la Biélorussie ont souvent été houleuses. En effet, Vladimir Poutine n’apprécie guère le double jeu auquel s’adonne son homologue biélorusse, ce dernier n’hésitant pas à accuser Moscou d’ingérence politique en juillet 2020[29]. Vladimir Poutine n’a pas non plus pardonné à Loukachenko son absence de soutien lors de la crise ukrainienne en 2014. Cependant, Vladimir Poutine supportera vraisemblablement son homologue biélorusse jusqu’au bout malgré leurs relations conflictuelles. La raison première à cela est la peur de la perte du prestige russe, prestige hérité de l’image de la puissance soviétique et tsariste. La zone d’influence russe est considérée comme un espace tampon entre la Russie et les menaces venant de l’ouest ; or cette zone, depuis la fin de la Guerre Froide, n’a fait que diminuer. La Russie a peur de se sentir étouffée et marginalisée sur la scène internationale par les États-Unis et l’OTAN. En effet, Moscou n’a jamais supporté l’élargissement de l’OTAN perçu comme le bras armé des États-Unis en Europe. En 2004, l’arrivée des trois pays baltes au sein de l’OTAN fut vécue comme une trahison et une humiliation par la Russie, les États-Unis intervenant dans la sphère d’influence russe. L’élargissement des pays baltes à l’OTAN marqua la naissance de la controverse de la « promesse non-tenue », rhétorique employé par Vladimir Poutine afin de justifier l’annexion de la Crimée[30]. Il s’agirait d’un accord tacite conclu entre les États-Unis et la Russie sur le fait que l’OTAN ne puisse pas s’élargir dans l’ancien bloc soviétique en échange de la réunification allemande, la Russie conservant sa zone d’influence.

  De plus, la crise biélorusse est un moyen pour Vladimir Poutine de se relancer politiquement. Dans les faits, le pays traverse une grave crise économique et sociale depuis plusieurs années. On dénombre 500 000 nouveaux pauvres en Russie en 2019, c’est-à-dire 500 000 nouveaux Russes vivant avec moins de 153 euros par mois. Le salaire moyen des Russes, quant à lui, n’a cessé de diminuer depuis 2014. De nombreuses manifestations éclatèrent avant la crise du coronavirus. « Poutine, c’est 20 millions de pauvres en 20 ans de règne », pouvait-on entendre dans les rues[31].  Le référendum sur la constitution russe en juillet 2020 était un moyen pour Poutine de relancer son mandat[32]. Ainsi, la crise biélorusse se révèle être une opportunité, pour Vladimir Poutine, de renouer le dialogue avec une partie mécontente de la population russe.

  Le 3 septembre 2020, le premier ministre russe Mikhaïl Michoustine s’est rendu à Minsk pour s’entretenir avec Loukachenko. Il déclara à la télévision biélorusse « Moscou soutient pleinement la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Biélorussie»[33], ce qui montra les intentions de la Russie vis-à-vis de la Biélorussie. Dans les prochaines semaines, une rencontre entre le président russe et le président biélorusse est prévue afin de se concerter sur la crise.

  Étudier l’histoire des relations internationales nous permet de mieux comprendre les actions décidées à la fois par la Russie et par l’Union européenne à l’égard de la Biélorussie. Vladimir Poutine soutiendra probablement Loukachenko malgré la volonté souverainiste de Minsk à l’encontre de Moscou. Il s’agit pour Moscou de maintenir sa zone tampon en délabrement vis-à-vis de l’ouest, de maintenir un prestige russe à l’international, une image de grande puissance capable de régler ses propres questions politiques et de relancer le mandat politique de Vladimir Poutine. A contrario, la stratégie européenne s’inscrit dans une tradition dénonciatrice par rapport à Minsk. L’Union européenne dénonce et continuera de protester contre Minsk, mais elle n’ira pas froisser son voisin russe prêt à tout pour maintenir son État tampon, l’Union préférant conserver ses relations économiques et diplomatiques avec Moscou. Les relations n’étant que pragmatiques pour l’Union européenne dans une perspective de protection des frontières, l’Europe condamnera seulement Minsk pour garder son image internationale, une image symbole de démocratie. Il se peut même que les sanctions ne soient jamais mises en vigueur à cause des nombreuses divergences entre les États membres de l’Union.

  Il est intéressant ici de comparer la crise ukrainienne à la crise biélorusse. Lors de la crise ukrainienne, les Européens avaient réagi avec fermeté en votant des sanctions économiques contre la Russie, même si elles n’eurent pas l’effet escompté. En plus des sanctions, la France et l’Allemagne ont énormément bataillé afin d’engager des pourparlers avec les différentes parties prenantes du conflit[34]. Si les Européens ont œuvré à la résolution de la crise ukrainienne avec tant de ferveur, c’est avant tout dû à l’entrée de l’Ukraine dans un processus d’adhésion à l’Union européenne avec la négociation de l’accord d’association depuis 2007. Les manifestations qui éclatèrent à Kiev étaient pro-européennes, contrairement aux manifestations biélorusses[35]. La Biélorussie reste un pays profondément russophile et qui n’ambitionne pas d’entrer dans l’Union européenne, au contraire de l’Ukraine en 2013. Ce qui est sûr, c’est que Moscou n’est pas prêt de lâcher Minsk.


[1] Le dessous des cartes, « La Biélorussie, dictature durable », Arte, 2015

[2] Ibid.

[3] Ibid.

[4] « Belarus : EU prolongs arms embargo and sanctions against 4 individuals for one year », Council of the EU, 17 february 2020.

[5] AFP, « Bélarus : avec plus de 80% des voix, Loukachenko remporte l’élection présidentielle », euronews, 10 août 2020.

[6] Ibid.

[7] « 633 manifestants arrêtés au Bélarus : l’opposante Kolesnikova en ferait partie, Minsk dément », euronews, 7 septembre 2020.

[8] Tatiana Seronova, « Biélorussie, la curieuse fuite de Svetlana Tsikhanovskaïa en Lituanie », Libération, 11 août 2020.

[9]Luke Harding et Shaun Walker, « Belarus opposition leader’ripped up passport at Ukraine border’ », The Guardian, 8 september 2020.

[10] « Video conference of foreign affairs ministers », Council of the EU, 14 august 2020

[11] AFP, « Biélorussie, les Européens mettent la pression sur Vladimir Poutine », La Libre, 18 août 2020.

[12] Annick Capelle, « Réunion d’urgence de l’UE : vers de nouvelles sanctions contre Minsk ? », RTBF, 14 août 2020.

[13] « Bélarus : avec plus de 80% des voix, Loukachenko remporte l’élection présidentielle », op.cit.

[14] AFP, op.cit.

[15] Pascale Joannin, « La Biélorussie et l’Europe : des relations tendues », robert-schuman.eu, 7 mars 2005.

[16] « EU relations with Belarus », consilium.europa.eu.

[17] Florent Marciacq, « L’Union européenne, la Biélorussie et le défi de la coopération », vie-publique.fr, 30 juin 2019.

[18] « EU relations with Belarus », op.cit.

[19] « Visa Facilitation and Readmission : the agreements between the European Union and Belarus enter into force », ec.europa.eu, 1 july 2020.

[20] « EU relations with Belarus », op.cit.

[21] « La politique européenne de voisinage », europarl.europa.eu.

[22] « Biélorussie, Présentation », societegenerale.fr

[23] « La Biélorussie, l’Europe doit-elle soutenir un changement de régime ? », 28 minutes, Arte, 19 août 2020.

[24] « La Russie a annoncé la fin du tarif préférentiel sur le pétrole russe livré au Bélarus », le Figaro, 7 février 2020.

[25] Florent Marciacq, op.cit.

[26] « Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne (SGUE) », ue.delegfrance.eu.

[27] « Belarus : EU prolongs arms embargo and sanctions against 4 individuals for one year », op.cit.

[28]  « La Biélorussie, l’Europe doit-elle soutenir un changement de régime ? », op.cit.

[29] Ibid.

[30] Michael Rühle, « L’élargissement de l’OTAN et la Russie : mythes et réalités », nato.int, 1 juillet 2014.

[31] « Vladimir Poutine, un président à vie pour la Russie ? », 28 minutes, Arte, été 2020.

[32] Ibid.

[33] Dan Haverty, « Russian Prime minister visits Belarus as crisis deepens », foreignpolicy.com, 3 september 2020.

[34] Pauline Delestinne, « La politique européenne de voisinage face à la crise en Ukraine », EU logos Athena, 20 novembre 2019.

[35] « La Biélorussie, l’Europe doit-elle soutenir un changement de régime ? », op.cit.

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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