Le 6 février 2021 marque la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF). En effet, sous cette appellation se cache une réalité plus complexe, du fait de l’invisibilisation d’une pratique répandue portant directement atteinte aux droits de la femme. Plus connu sous le nom d’excision, cette pratique concerne principalement les pays africains, du Moyen-Orient, de l’Asie (pratiquée dans 31 pays dont 22 sont des pays en développement. Si dans l’imaginaire collectif les MGF sont limitées à ces aires géographiques, elles sont également pratiquées sur les territoires qui accueillent les flux migratoires de ces populations, forçant la prise en considération de ces atteintes par les Etats concernés. C’est un enjeu mondial car à travers cet acte, il y a une véritable violation des droits fondamentaux de la personne, du droit à la vie, avec un acte de dépossession du corps et de la sexualité de la femme.
Une carte de l’excision dans le monde (2011)[1]
Pour la première fois, les mutilations génitales féminines sont évoquées par l’ONU en 1958, qui les désigne comme « des opérations rituelles fondées sur la coutume », terminologie reprise par l’OMS un an plus tard (OMS, 1959).[2] Ce n’est que dans le courant des années 1970 que le parallèle avec l’excision masculine est supprimé via les courants féministes qui ont mis en exergue les effets néfastes sur la santé des femmes. Ces pratiques sont dès lors affiliées à une atteinte grave aux droits humains et sont requalifiées de mutilations (Shell-Duncan et Hernlund, 2001).
Les MGF répondent à des enjeux de discrimination, d’atteinte aux droits humains, de droit à la santé ainsi qu’à des enjeux de santé publique et maternelle pour les femmes qui ont subi des formes de mutilation. Elles illustrent également les disparités entre les pays Nord/Sud, de prise en compte des minorités dans les sociétés multiculturelles, et de remise en question des schémas explicatifs hégémoniques.
L’Organisation Mondiale de la Santé définit les MGF comme “toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pratiquée à des fins non thérapeutiques » (définition de 1997). Cette vaste définition englobe trois pratiques qui sont :
- la clitoridectomie
- l’ablation totale ou partielle du clitoris
- l’excision, qui est l’ablation du clitoris et des petites lèvres entourant le vagin, et l’infibulation, le rétrécissement de l’orifice vaginal par la création d’une fermeture
Dans cet article, nous parlerons des mutilations sexuelles/génitales féminines (MSF ou MGF) et de l’excision qui regroupent toutes les pratiques mentionnées ci-dessus. Nous aborderons les raisons qui légitiment l’excision, puis nous reviendrons sur l’invisibilisation de cette pratique aux yeux du grand public et le combat de l’Union européenne. Enfin, nous aborderons l’impact de la crise sanitaire sur ces pratiques.
Les origines et la tradition comme justification
Même si il est difficile de dater précisément l’apparition des MGF, elles sont présentes sur tous les continents (sauf l’Antarctique). Ces opérations ont des justifications multiples qui varient en fonction des territoires concernés. Elles sont souvent réalisées dans un objectif de répondre à une demande esthétique, religieuse, hygiénique ou encore répondre à des critères d’identité et d’appartenance culturelle (par exemple cela permet à une personne issue de la migration d’éviter le sentiment d’acculturation ou d’aliénation). La persistance de ces pratiques relève du fait qu’elles sont issues principalement de traditions et de cultures dans laquelle le cercle familial joue un rôle crucial. Elles subsistent grâce à la légitimité et structurent les comportements sur de nombreuses générations tout en s’inscrivant dans la construction collective de leur environnement social. Elles relèvent de croyances ancrées qui nécessitent d’être déconstruites. La confrontation de ces pratiques ainsi légitimées aux droits de la personne humaine, aux droits de l’individu, relève du conflit de normes induit par le « différend culturel »[3].
Les recherches en sciences sociales laissent à penser que l’excision serait née dans l’Egypte ancienne[4]. Si elle était au départ l’apanage de la haute société égyptienne, elle s’est ensuite étendue aux classes inférieures par effet d’imitation. Cette pratique s’est par la suite implantée dans d’autres régions du monde.
En revanche, les raisons qui légitiment les MGF varient d’une région à une autre, d’une ethnie à une autre. Quelles que soient les justifications invoquées, ces pratiques s’inscrivent dans une logique de réaffirmation de la domination masculine, du contrôle de la sexualité et du corps des femmes[5]:
- La tradition culturelle (l’excision est une norme pour les femmes en vue d’intégrer la communauté)
- La maîtrise de la sexualité (garantir la fidélité de la femme à son mari)
- La religion (pourtant aucun texte religieux ne promeut les MGF)
- Les croyances comme par exemple le mythe de Dogon[6]
- L’esthétisme et hygiène
- L’identité et la culture (fonction de lien entre le pays d’origine et le maintien de l’identité culturelle)
Une invisibilisation de l’excision auprès du grand public mais des institutions européennes qui agissent
Si ces pratiques sont souvent considérées comme exotiques, leur présence dans le monde entier ainsi qu’au sein de l’Union européenne. Les estimations sont autour de 500 à 600 000 femmes concernées dont 60 000 vivraient en France. Pour l’année 2004, en France, l’Ined[7] avance le chiffre de 53 000 filles et femmes. Pourtant, c’est un fléau bien présent dans l’Union européenne comme le montre l’Institut européen sur l’égalité des genres (EIGE)[8]. Les femmes victimes d’excision ou risquant de l’être, sont issues de pays où l’excision est d’usage. Une femme excisée encourt de lourdes conséquences obstétricales qui vont impacter sa vie. Cela peut entraîner une infertilité, des douleurs lors de rapports mais également une perte d’élasticité du périnée ou des problèmes de dégagement de la tête foetale.
Il règne un silence dans les médias car les victimes sont très peu nombreuses à saisir la justice. En effet, les décisions se prennent souvent dans le huis clos familial (forte pression de l’entourage, omerta, jeune âge de la victime). Si au début des années 1970, le mouvement pour dénoncer ces pratiques était dynamique avec des plaintes et des procès par des associations, il s’essouffle peu à peu. En Europe, une affaire relance en mars 2019[9] ces problématiques avec un couple reconnu coupable d’excision sur leur fillette de trois ans dans leur appartement londonien.
En Belgique et en France, selon la dernière étude menée par le Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS), quelque 17 273 femmes et filles sont déjà probablement excisées et 8 644 sont intactes, mais courent le risque de l’être[10]. Des chiffres qui ont doublé en cinq ans, suite à l’arrivée de nouvelles populations en provenance de pays où l’excision est pratiquée. L’excision est interdite dans les pays membres de l’Union européenne comme la Belgique qui la sanctionne depuis 2001 d’une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans. Un acte posé à l’étranger peut également être punissable une fois la personne de retour en Belgique. « Très peu de plaintes ont été déposées, quasiment pas de dossier pénal ouvert par le Parquet, aucune poursuite judiciaire malgré des signalements d’enfants à risque d’excision, notamment au retour des vacances« [11], regrette Fatoumata Sidibé, députée bruxelloise DéFI et présidente de DéFIFemmes, dans une carte blanche publiée sur internet.
Cependant, s’ il demeure une véritable méconnaissance du grand public, les pouvoirs publics ont décidé d’agir sur cette problématique. La France notamment est précurseur dans le domaine de la lutte contre l’excision.
L’Union européenne a joué par la suite un rôle pilote dans la politisation de ces pratiques, d’après Isabelle Gilette-Faye, membre fondatrice du réseau d’associations End FGM European Network (Réseau européen pour l’éradication des MGF). « Sans les études de l’EIGE ou le fonds Daphné, nous n’aurions pas de chiffres véritablement fiables pour mesurer l’ampleur du phénomène »[12], estime-t-elle. La Convention d’Istanbul signée en 2011 par 45 États dont l’Union européenne, contraint les parties à prévenir les mutilations, à protéger les femmes et à incriminer les auteurs de ces faits. De plus, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu un avis en novembre 2013. Les études de l’institut européen EIGE, ont permi d’attirer l’attention de la Commission européenne sur l’excision. C’est en 2013 que celle-ci a publié “Vers l’éradication des mutilations génitales féminines”[13], afin d’alerter l’Union européenne.
Le fonds Daphné de la Commission européenne[14], dédié à la lutte contre les violences faites aux enfants et aux femmes, soutient depuis 1997 des ONG investies dans la prévention et la protection des victimes.
De plus, les associations effectuent un travail très important en ce qui concerne la prévention et la sensibilisation des populations sur les MGF. Les Orchidées rouges[15] à Bordeaux ont notamment permis l’ouverture d’une clinique qui soigne les femmes victimes d’excision et animent des ateliers de sensibilisation. Les MGF gagnent en visibilité grâce à ce travail associatif comme les Restorers[16]. Ce groupe de cinq étudiantes kényanes lutte contre ces violences, grâce à la mise au point d’une application permettant aux victimes de faire face à ces mutilations. Il a donc été nominé en 2019 pour le prix Sakharov[17].
Les effets de la pandémie de Covid-19 sur les mutilations sexuelles féminines[18] dans le monde
Cependant, malgré un travail important du législatif et des combats associatifs dans ce domaine, la crise sanitaire de la Covid-19 vient remettre en cause les progrès effectués. Les fermetures des écoles favorisent les mariages précoces et perturbent les programmes visant à protéger les filles. En 30 ans, les efforts qui ont été faits dans la lutte contre les MSG ont permis la réduction de celles-ci d’un tiers. Dans les pays concernés, 7 femmes sur 10 considèrent que ces pratiques n’ont plus lieu d’être.
Les Nations-Unies ont inscrit cette lutte dans les Objectifs de développement durable (ODD) avec comme objectif de mettre fin aux mutilations d’ici 2030. Cependant, malgré des résultats notables, la crise de la Covid-19 est en train de bouleverser les progrès de cette lutte en accentuant l’isolation et la fragilisation des filles. Selon le programme du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et du Fonds des Nations-unies pour l’enfance (UNICEF) sur l’élimination des mutilations génitales féminines, deux millions de cas supplémentaires devront être évités dans les dix ans à venir. En cause, la pandémie de coronavirus qui a non seulement révélé le chemin qui reste encore à parcourir pour éradiquer les MGF, mais qui expose aussi davantage les filles à ce risque.
Dans une déclaration conjointe, la Directrice générale de l’UNICEF, Henrietta FORE et la Directrice exécutive de l’UNFPA, Dr Natalia KANEM, dénoncent une aggravation des MGF du fait de la Covid-19. Elles appellent à ne pas relâcher les efforts mais au contraire de les renforcer afin de maintenir l’objectif de l’arrêt de ces pratiques d’ici 2030. Unir, financer et agir[19] sont les maîtres mots de cette déclaration.
“Nous devons nous unir. Mettre fin aux mutilations génitales féminines nécessite la collaboration d’un vaste groupe de parties prenantes. Il s’agit entre autres des décideurs mondiaux, régionaux, nationaux et locaux ; de la société civile, depuis les petites organisations locales et les groupes de défense des droits de la femme jusqu’aux organisations non gouvernementales internationales ; des agents du changement, comprenant aussi bien les enseignants et les agents de santé que les chefs religieux et les anciens des communautés locales ; ainsi que des autorités judiciaires et des responsables de l’application des lois. Les garçons et les hommes ont eux aussi un rôle crucial à jouer. Ensemble, amplifions aussi les voix puissantes et persuasives des survivantes qui sont de plus en plus souvent à l’origine des changements profonds survenus au sein de leurs communautés.
Nous devons financer nos efforts proportionnellement à nos engagements. Même dans les pays où les mutilations génitales féminines sont déjà en recul, les progrès doivent être décuplés pour atteindre l’objectif mondial d’élimination de cette pratique d’ici à 2030. Pour ce faire, quelque 2,4 milliards de dollars des É.-U. seront nécessaires au cours de la prochaine décennie, soit moins de 100 dollars par fille. C’est un petit prix à payer pour préserver l’intégrité physique d’une fille, sa santé et son droit à dire « non » à ces violations. Cependant, la majeure partie de ces fonds doit encore être levée”[20].
En effet, la crise sanitaire plonge de nombreux pans de la société dans la pauvreté. L’UNICEF et Save the Children prévoient une forte augmentation du nombre d’enfants vivant dans la pauvreté : le chiffre pourrait passer à 1,2 milliard. Or, la pauvreté est propice à ce genre de pratique notamment dans le cadre de mariage précoce. En effet, on estime à 11 millions le nombre de jeunes filles qui ne retourneront pas à l’école. Cela pose un réel problème pour les générations à venir, car les femmes moins éduquées sont plus enclines à soutenir ces pratiques.
Par exemple, en Somalie (pays dans lequel 98% des femmes ont subi une forme de MGF) depuis le début de la crise sanitaire, on remarque une réelle augmentation des MGF[21].
L’ONG Plan international interpelle sur cette augmentation inquiétante en demandant qu’une réponse aux violences sexuelles soit incluse dans les plans visant la Covid-19. La Somalie est frappée par un ralentissement économique : les « exciseuses » n’ayant pas d’autres perspectives font alors du porte à porte pour vendre leurs services. Domtila Chesang, militante au Kenya, déplore le fait que « les gens voient les écoles ne rouvrent pas, alors en désespoir de cause, ils font exciser leurs filles. C’est un rite de passage annonciateur de mariage. Dès qu’une fille est pubère, elle est considérée comme prête à être mariée, explique Domtila Chesang à The Guardian « Je suis bouleversée et accablée ; nous sommes revenus à zéro dans certains domaines. »[22]
La fermeture des écoles est un facteur aggravant des MGF car ce sont des lieux de protection contre ces violences. La pauvreté et les fermetures accentuent ces violences, car les familles vont avoir tendance à vouloir marier plus tôt leurs filles et donc à exciser au préalable.
Ramata Kapo, présidente de « Excision parlons-en », déplore un arrêt des programmes de sensibilisation sur le terrain dû au confinement, le report des consultations, des reports d’intervention pour la reconstruction, des demandes d’asile liées à l’excision.
En 2016, l’UNICEF établissait un bilan du nombre de femmes et de filles ayant subi une mutilation sexuelle dans le monde et l’estimait à 200 millions, dont près de la moitié en Egypte, en Ethiopie et en Indonésie. En 2014, le précédent rapport faisait état de 140 millions. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé, 3 millions de filles, en majorité de moins de 15 ans, risquent chaque année de subir une MGF en Afrique, où 91,5 millions de femmes et de filles de plus de 9 ans vivent déjà avec les conséquences de ces mutilations génitales.
Les Nations Unies indiquaient début 2020, que plus de 4 millions de filles dans le monde risquaient de subir des mutilations génitales féminines dans le cours de l’année : « Les mutilations génitales féminines sont une manifestation flagrante de l’inégalité entre les sexes qui est profondément ancrée dans les structures sociales, économiques et politiques, rappelait alors le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres. C’est également une violation des droits humains et une forme extrême de violence à l’égard des filles. » A l’occasion de la Journée du 6 février, Antonio Guterres tirait la sonette d’alarme, : « Si aucune action urgente n’est lancée d’ici 2030, 68 millions de filles risquent de subir une mutilation génitale« [23]
Si ces pratiques ont connu des progrès rapides dans la prévention et la sensibilisation, la reconnaissance de cet enjeu par le grand public est encore légère. Cependant, l’Union européenne œuvre à protéger les potentielles victimes, ainsi qu’à prendre en charge des victimes sur son territoire[24] Par exemple la prise en compte du bien-être des individus par les associations, ou encore la chirurgie reconstructrice pratiquée à l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, offre une assistance aux femmes mutilées. Malheureusement, tous ces progrès ralentissent du fait de la pandémie qui continue de creuser les inégalités entre les femmes et les hommes et suscite un retour vers ces pratiques. De plus, d’autres phénomènes viennent se greffer sur l’excision avec notamment la médicalisation des MGF en Egypte ou Russie, ce qui inquiète Isabelle Gillette-Faye, dénonçant un risque de banalisation de l’acte[25].
[1] https://www.actuabd.com/La-BD-contre-l-excision
[2] Armelle Andro, Marie Lesclingand “Les mutilations génitales féminines. État des lieux et des connaissances” Dans Population2016/2 (Vol. 71), pages 224 à 311
[3] Conférence mutilations génitales de l’association sexprimons-nous 5 février 2021
[4] Nadine Epstain, Laura Dulieu “Ni race, ni couleur de peau, ni religion pour l’excision”, France Culture, 18 mai 2020
[5] Christine Bellas Cabane, “Fondements sociaux de l’excision dans le Mali du XXIème siècle”, octobre 2006.
URL : http://www.reseau-terra.eu/article485.html
[6] Ibid. D’après ce mythe, l’excision est la blessure efficace pour dompter le corps de la femme et lui enlever à jamais toute masculinité. Le clitoris est perçu comme l’équivalent du sexe masculin; il s’agit donc de le faire disparaître afin de rétablir la différence des sexes et leur inégalité.
[7] Institut national d’études démographiques
[8] Female genital mutilation European institute for gender equality
URL : https://eige.europa.eu/gender-based-violence/female-genital-mutilation
[9] Isabelle Mourgere, “Royaume-Uni : condamnation historique d’une mère pour avoir excisé sa fille sur TV5 Monde”, AFP, 11 mars 2019.
[10] Ibid.
[11] Ibid.
[12] Ibid.
[13] COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Vers l’éradication des mutilations génitales féminines, EUR-LexURL : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/ALL/?uri=CELEX:52013DC0833
[14] Commission européenne, Le programme Daphné contre la violence envers les femmes et les enfants suscite un vif intérêt dans l’UE ,11 avril 2002.
URL : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_02_542
[15] Ibid.
[16] Conférence sur les mutilations sexuelles féminines par l’association Sexprimons-nous
[17] Décerné pour la première fois en 1988 à Nelson Mandela et à Anatoli Martchenko, le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit est la plus haute distinction accordée par l’Union européenne aux actions en faveur des droits de l’homme. Le prix honore les personnes, les groupes et les organisations qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la défense de la liberté de pensée. Le prix Sakharov est remis à la fin de chaque année au cours d’une séance plénière officielle du Parlement européen à Strasbourg.
Parlement européen, « Prix Sakharov »
URL : https://www.europarl.europa.eu/sakharovprize/fr/home
[18] Parlement européen, “Mutilations génitales : où se pratiquent-elles et pourquoi ?”, 18 mai 2020.
[19] Liliane Charrier, “Covid-19 : 2 millions d’excisions de plus sont à craindre d’ici 10 ans”, 6 février 2021.
[20] UNICEF, “2 millions de mutilations génitales féminines supplémentaires risquent d’êtres perpétrées à cause de la Covid-19”, 5 février 2021.
[21] Ibid.
[22] Ibid.
[23] Ibid.
[24] Commission européenne, “COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL Vers l’éradication des mutilations génitales féminines : Assurer la protection des femmes à risque sur le territoire de l’UE”
URL : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:52013DC0833
[25] Ibid.