…Viktor Orban se rebiffe, mais le match de ping-pong semble terminé ! Le premier ministre hongrois multiplie les déclarations d’ouverture, même s’il a réservé à la France ses flèches les plus acérées. L’étau se resserre : pas d’autre alternative que de modifier la loi sur les médias dans un climat désormais plus apaisé.
La Hongrie est restée ferme dans un ultime baroud d’honneur : face aux critiques contre sa loi , elle s’en ait pris fortement à la France en particulier. « Il n’appartient pas aux Français ou aux Allemands » de juger de la conformité d’une législation nationale avec les règles de l’UE, mais à la Commission européenne, a dit Viktor Orban, réagissant aux appels de Paris et Berlin à modifier le texte. Il a exhorté la France à revenir « à la réalité » et à des propos « rationnels ». « Je ne me souviens pas que la Hongrie ait jamais critiqué la loi française sur les médias », a rétorqué le chef du gouvernement hongrois. Il a ainsi relevé que son pays ne disposait pas, contrairement à la France, d’une loi prévoyant que le pouvoir nomme le président de la chaîne de télévision publique de son pays. « Et je n’ai jamais dit qu’il s’agissait d’une loi antidémocratique », a-t-il souligné. (suite…)