Qu’il s’agisse de la Commission européenne ou du Parlement européen, sans parler du Conseil de l’Europe, ont été multipliés au cours de ces dernières années, colloques, séminaires, journées d’études, auditions, sites informatiques dédiées aux Roms, résolutions, décisions etc (cf. Nea Say). La situation n’a guère évolué. Trop d’hésitations et de demi mesures inefficaces, de manque de courage vis-à-vis des opinions publiques de la part des Etats membres, de tous les Etats membres. C’est un problème européen qui ne peut être réglé qu’au niveau européen de façon coordonnée et sans instrumentalisation à des fins de pure politique intérieure. Le débat au Parlement européen pour sa première session de rentrée, le 6 septembre, sera décisif. Les problèmes de l’immigration ou celui concernant les ROMS, plus complexe encore, ne doivent pas être minimisés ou méprisés par l’ignorance mais ils ne représentent pas le problème numéro 1 pour les européens au point de justifier ce climat quasi obsessionnel qui n’est en réalité qu’une diversion. Les problèmes prioritaires ce sont les salaires, l’emploi, la paupérisation, les finances publique et l’endettement et donc au bout du compte la capacité concurrentielle et innovatrice de nos économies, donc la qualité et les performances de l’enseignement, de la formation, de la recherche qui doivent, elles, être notre obsession. CF . les principales questions concernant l’action de la Commission européenne concernant les ROMS (suite…)