Amnesty International écrit à la présidence espagnole de l’UE. Elle lui demande des comptes sur les prisons secrètes et les « extraordinary renditions ».
Les lecteurs de Nea say sont bien familiarisés avec ces histoires peu glorieuses pour des gouvernements européens complices par action ou passivité. Nos lecteurs connaissent bien également les rapports de Dirk Marty (Conseil de l’Europe) et Claudio Fava (député au Parlement européen). Toutes ces affaires placées sous la lumière crue de l’actualité ont sombré dans l’oubli. Récemment à l’occasion de la parution du rapport des Nations unies, nous nous interrogions pour savoir si ce silence allait durer encore longtemps. Amnesty International vient de le rompre au moment où l’UE vient d’adopter sa stratégie sur la sécurité intérieure (cf. autre article). L’UE réaffirme sa volonté de respecter les droits fondamentaux.