Editorial du n° 122 de Nea say La crise ? Des idées simples…l’heure de vérité approche. « Vers l’Orient compliqué, je m’envolais avec des idées simples » (Charles de Gaulle Mémoires)
Première idée simple, les Etats ne peuvent pas vivre au-dessus de leurs moyens pendant des années (plusieurs décennies pour la France) et l’équilibre budgétaire n’est pas un objectif vague, une déclaration rituelle et platonique mais une impérieuse nécessité. Deuxièmement un Etat qui a emprunté (beaucoup) doit rembourser ses dettes, restent à définir la part des dettes à rembourser, le rythme, le taux d’intérêt, les mécanismes, c’est la part négociable légitime. Le système bancaire joue un rôle vital dans l’économie et son affaiblissement constituerait un frein à la croissance, mais il doit avoir un comportement responsable et contribuer au financement de l’économie réelle, sa rétribution doit être modéré et son imposition à la hauteur des autres acteurs. Il doit supporter sa part du coût de la crise. Particuliers, agents économiques, puissance publique ne doivent plus être placés en permanence sous le feu de la spéculation. (suite…)