L’objectif se définit clairement et avec simplicité : devenir un interlocuteur crédible aux côtés des Etats-Unis et de la Russie. Comment régler le cas syrien ? C’est la question que tout le monde se pose mais dont personne n’a encore la réponse. En Europe, cette question syrienne est de plus en plus brulante aussi bien pour les Etats membres que pour les institutions européennes. L’UE n’a pas d’autre possibilité, pour l’instant, que celle de répondre de façon ambiguë, le meilleur exemple en est la possibilité de livrer des armes avant le 1er août, du moins pour ceux qui le souhaitent. Ce seront les circonstances du moment qui dicteront la réponse, une réponse qui ne heurtera personne. Alors que le Parlement Européen se réunissait en session plénière le 22 mai pour parler du cas des réfugiés syriens, le Conseil et les Etats membres s’inquiétaient surtout des sanctions et de l’embargo sur les armes. Ce sont là les deux enjeux majeurs qui ne manquent pas de remettre en cause l’Europe et sa capacité d’action. (suite…)