Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et d’autres instances des Nations Unies se disent ( mardi 9 mai) vivement préoccupés par les naufrages de bateaux d’émigrants en Méditerranée et veut une intervention de l’Otan et de l’Union européenne pour éviter ces drames, qui ont occasionné des centaines de noyades. Un bilan de la situation préoccupant. Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (ochoa) n’a toujours pas fait appel à l’Union européenne.
Des boat people africains en Méditerranée, naufrage d’un navire transportant 600 migrants, le HCR exhorte les pays à agir . Lundi 9 mai, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a appelé le Conseil de sécurité à insister auprès des parties au conflit pour l’instauration d’un cessez-le-feu temporaire afin que l’aide humanitaire puisse être acheminée vers les populations prises au piège au milieu des affrontements. L’ONU insiste sur un accès sans entrave pour l’aide humanitaire : à l’occasion de la deuxième réunion du groupe de contact pour la Libye, qui s’est déroulée jeudi à Rome, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rappelé dans un message qu’il était nécessaire de garantir un accès sans entrave pour l’assistance humanitaire et de coordonner les efforts internationaux à cet égard. Conférence de presse du Directeur adjoint de la division de la coordination et des interventions d’OCHOA sur la situation humanitaire en Libye. Et l’UE dans tout cela ? L’observateur reste perplexe face aux déclarations du porte-parole qui dénote une perception différente de celle de certaines instances de l’ONU. Faut-il retrourner devant le Conseil de sécurité ? (suite…)