Cette dualité se ressent clairement au sein du Parlement européen où le débat en plénière a confirmé celui de la commission des libertés civiles (LIBE).La Commissionmultiplie ses déclaration où elle se dit résolue à utiliser tous ses pouvoirs et prérogatives, mais jusqu’où ? Elle fait valoir qu’elle a été la première, dés décembre, à agir et prendre des mesures. Les Etats membres sont d’une rare discrétion : seulela Francepar la voix de son ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, s’est exprimée vigoureusement et sans détours (à un moindre degré le Luxembourg etla Finlande). La grande inconnue reste le premier ministre Orban, prêt à modifier un peu sa loi sur la banque centrale, témoignant ainsi que le volet économique l’emportera sur les autres dossiers. La bataille se livrera sur plusieurs fronts : institutionnels, économique, juridique, politique. Etat des lieux à quelques heures dela Décisiondela Commissionet à la veille du débat en plénière du Parlement européen. (suite…)