#Solidarity cities : la réponse locale à la crise des migrants
Environ 500 000 demandeurs d’asile ont transités par Athènes entre janvier 2014 et décembre 2015. Durant la même période, Vienne a accueilli 40 000 personnes, et Hambourg et Munich, 25…
Environ 500 000 demandeurs d’asile ont transités par Athènes entre janvier 2014 et décembre 2015. Durant la même période, Vienne a accueilli 40 000 personnes, et Hambourg et Munich, 25…
On 6 June 2016, Federica Mogherini, the High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy (HR), asked to adopt a resolution on authorising Operation Sophia to enforce the UN embargo on the high seas, off the coast of Libya, during her speech at the UN Security Council. A few days prior, NATO Foreign Ministers met in cooperation with the European Union (EU) in Brussels, where the HR underlined the importance of collaboration with NATO in the Aegean Sea, looking at ways in which EU could work together with the Alliance to support the Operation Sophia in the Central Mediterranean. This close collaboration with NATO, and the achievement of the Security Council resolution 2292 (14 June 2016) about the arms embargo in Libya, shows the EU strong impact inside the two international organisations (IOs). This article will provide an explication about the EU role inside the two IOs, how it can affect their policies, and what the EU will do in the Central Mediterranean on the high sea, off the coast of Libya. (suite…)
Interview MEP Antonio Panzeri – 2 Juin, 2016
L’interview qui suit porte sur trois questions clés: la question des visas pour les citoyens turcs, la condition des Tatars de Crimée et enfin les conclusions du Conseil européen du 23 mai 2016.
Le 23 Février 2016 a été une date importante pour la question de la crise syrienne. Ce jour-là, après un an de tentatives concrètes, les deux parties du conflit (les forces gouvernementales et la résistance) ont convenu d’un cessez-le-feu pour trouver une solution politique au conflit. Dans le même temps les deux puissances mondiales, les Etats-Unis et la Russie, ont également promis un effort pour assurer la trêve. Officiellement, le cessez-le-feu a commencé le 27 Février. (suite…)
In the aftermath of the EU-Turkey Agreement reached on the 18th March 2016, a group of students of the Master’s Degree in European and International Studies of the University of Trento started to question themselves on this deal and, more in general, on the future of the EU. These reflections have been then shared with other students and organisations all over Europe and finally led to the foundation of a working group, called OpenUpEurope – A European Citizens’ Initiative. (suite…)
En 1955 Sir Roger Makins, sous-secrétaire au Bureau des Relations Internationales du gouvernement Eden, déclara que le « Royaume-Uni fait partie de l’Europe mais n’est pas dans l’Europe ». La même année, à la Conférence de Messine, destinée à relancer le processus d’intégration européenne, Lord Bretherton, Représentant du Royaume Uni, y participa dans le seul but de restreindre les mesures prises pour que le futur traité soit le moins contraignant possible pour le Royaume-Uni. Près de 60 ans plus tard, David Cameron, leader du Parti Conservateur britannique devenu premier ministre, a suivi la même stratégie pendant les dernières années de crise. En campagne électorale, il a surfé sur la vague xénophobe présente aussi sur le continent, et qui se caractérise, au Royaume Uni, comme un nationalisme avec une forte connotation eurosceptique. (suite…)
On the occasion of International Women’s day, the Committee on Women’s Rights and Gender Equality organised, on 3 March 2016, an inter-parliamentary committee in collaboration with the Employment, Civil Liberties and Budget Committees and the Human Rights Subcommittee. This year the focus is on the issue of women refugees and asylum seekers in the EU. This meeting brought together MEPs, representatives of national parliaments of 24 member states, candidate countries and Norway, and some delegates of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE), the European Institute for Gender Equality (EIGE) and the European Commission, amongst the others. The debates mainly focused on combating violence against women refugees and asylum seekers, their situation in healthcare, and measures for promoting their integration. The latter point will be better analysed in a further article, while here, the focus is on the topic in general terms, presenting violence experienced by women and the almost non-existent health care provided to them in their trip to and across Europe. (suite…)
Les attentats perpétrés durant l’année 2015 par l’État islamique ont montré les lacunes européennes en matière de lutte contre le terrorisme. Si la décision-cadre 2002/475/JAI faisait déjà partie de l’ordre juridique européen, cette dernière ne répond clairement plus totalement aux nouveaux challenges auxquels doivent faire face les États membres de l’Union européenne. Afin de combler ce manque législatif, la Commission européenne, le 2 décembre 2015, a fait une proposition de Directive qui viendrait remplacer la décision-cadre actuellement en vigueur. A l’occasion de la réunion de la commission parlementaire des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du 16 février dernier, les députés ont commencé timidement à débattre de cette proposition en mettant un point d’honneur sur deux éléments essentiels pour l’adoption de cette directive : il faut agir vite, mais malgré l’urgence, il faut agir bien !
Imaginez que votre Dieu vous parle à travers son compte Facebook. Imaginez qu’il vous dissuade que la seule voie juste et acceptable, pour respecter et accomplir ses préceptes, soit de rejoindre un Etat qui s’est autoproclamé en son nom. De combattre avec une armée dont le chef suprême n’est pas visuellement connu par à peu près tous ses serviteurs. De quitter votre famille. D’apprendre l’art militaire. De punir systématiquement les infidèles. D’attaquer votre propre pays. De mourir en tuant en son nom. A la suite des attaques du 13 novembre, la France, de façon non équivoque, a déclaré ouvertement la guerre à l’Etat Islamique. L’Union européenne a montré sa pleine solidarité et sa volonté d’apporter son soutien. (suite…)
À l’heure où le Président français, François Hollande, parle de constituer une « coordination internationale la plus étroite possible » (et non plus une « coalition unique ») contre le mal-nommé État islamique en Syrie et en Irak, qu’en est-il réellement de ses chances de succès ? C’est en effet dans un exercice de haute voltige que s’est lancé le Président français : réunir l’axe sunnite (Turquie, États-Unis, Arabie Saoudite, Union européenne) et l’axe chiite (Russie, Iran, Irak,) du Moyen-Orient. De plus, Daech bénéficie de complicités nombreuses dans le monde sunnite, d’autant plus difficiles à interrompre qu’elles sont inavouées. La victoire sur l’EI s’annonce difficile. (suite…)