Longtemps on a cru que la loi ne serait pas votée avant les élections présidentielles, tel n’est plus le cas. Mais de quoi s’agit-il. Une mécanique folle, un sport législatif purement français ont pu dire ou écrire certains analystes avertis, voire un monstre législatif. Il s’agit de reconnaître les souffrances du passé, d’offrir une réparation purement symbolique aux blessures de l’Histoire et au bout du compte d’interdire la négation des pages les plus sombres de cette Histoire. Ces lois dites « mémorielles » sont ardemment contestées dans leur efficacité et sont accusées d’entraver et de compliquer la liberté de la recherche scientifique, d’où l’opposition de la communauté scientifique, notamment celle des historiens. Dans la foulée de la loi Gayssot de 2001, il fallait en finir, pensait-on alors avec des lois, qui prétendaient écrire l’Histoire . Electoralisme, communautarisme, lecture politique de l’Histoire les critiques viennent d’atteindre leur apogée. (suite…)