Internet est-il un produit de première nécessité ou un droit fondamental ?
Ces questions nous devons nous les poser au moment où vient d’être lancée l’année européenne contre la pauvreté, au moment où Viviane Reding dans son audition au Parlement européen a indiqué qu’il n’y avait pas, à ses yeux, de place pour une loi Hadopi. Les auditions de Mme Kroes (société de l’information) et de Michel Barnier (Marché intérieur) montrent que le débat va inévitablement rebondir. De son côté, le premier ministre français, François Fillon, a présenté les grandes lignes du programme national pour le déploiement du très haut débit, avec notamment la création d’un fonds doté de 2 milliards d’euros, dans le cadre du grand emprunt. Il a évoqué également la mise en place d’un tarif social pour les abonnements à l’Internet, qui concernerait les personnes les plus modestes, à l’instar de ce qui se fait déjà pour le téléphone.