Le 16 mai, au cours d’une des sessions plénières à Strasbourg, la Commission européenne a invité les États membres à maintenir leurs obligations de relocalisation dans l’Union européenne en ce qui concerne les réfugiés qui arrivent en Grèce et en Italie. Cette forme d’exhortation a un fort impact politique et a sa raison d’être dans les politiques d’accueil de certains Etats européens qui, selon la Commission, n’ont pas encore accueilli les demandeurs d’asile dans leur pays. Selon le commissaire européen pour les migrations, Dimitris Avramopoulos, si certains États ne trouvent pas une solution cohérente et équitable, l’hypothèse d’une «procédure d’infraction» contre les pays les moins vertueux pourra être considérée. Des sources européennes ont depuis longtemps lancé l’alerte. Les médias ont montré que certains pays posaient des conditions inacceptables pour la relocalisation, rejetant les noirs ou les familles nombreuses, en faisant des discriminations religieuses ou raciales.
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