Sa volonté de se porter candidate à sa propre succession lors des élections législatives de septembre 2017 est une bonne chose pour l’Union européenne. De l’aveu même d’Angela Merkel, la campagne devrait être l’une des plus difficiles de sa carrière. Alors qu’une alliance entre les principaux partis de gauche (SPD, Die Linke, Verts) est évoquée, Angela Merkel a certes perdu en popularité depuis l’été 2015 et sa décision d’ouvrir les portes de son pays aux réfugiés, ce qui a divisé la société allemande. En atteste la rapide progression du parti d’extrême-droite AfD, crédité de 13 % d’intentions de vote. Angela Merkel est par ailleurs d’ailleurs perçue par beaucoup comme un rempart face à la montée des populismes mais par rapport à beaucoup de chefs d’état ou de gouvernement, sa popularité reste enviable. (suite…)