L’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) : vers un droit fondamental ?
En 2017, à l’échelle mondiale, 42 % des femmes n’avaient toujours pas accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans leur pays natal et près de la moitié des avortements étaient clandestins. Cela pose un problème majeur de santé publique, car ce type d’avortement se déroule souvent dans des conditions sanitaires dangereuses. Chaque année, 47 000 femmes perdent la vie à cause des avortements à risques[1]. Malgré tout, dans l’ensemble le droit à l’avortement s’est amélioré entre 2000 et 2018 21 pays l’ont rendu légal. Cependant, actuellement, le droit à l’IVG est mis à mal un peu partout dans le monde, notamment par la montée du conservatisme. Par exemple, aux Etats-Unis l’IVG reste un droit en sursis où près de 16 États ont modifié leur loi sur l’avortement compliquant l’accès à l’IVG.