Adaptation et stabilité: les plans de l’UE et de l’OTAN en Libye
Le 16 février 2017, au cours de la réunion ministérielle de l’Alliance atlantique à Bruxelles, la demande d’aide de la part du Premier ministre libyen Fayez el-Sarraj pour la formation et le développement des forces armées du pays a été émise. Former les forces locales pour l’OTAN signifie augmenter les capacités libyennes dans la lutte contre le terrorisme et encourager la reconstruction de la stabilité. Dans le même temps, l’Union européenne est engagée dans la Méditerranée centrale et en août 2016, il a été décidé de commencer un parcours de formation de la Garde côtière libyenne dans le cadre de l’Opération Sophia. En raison de sa situation géopolitique et stratégique, la Libye est maintenant au centre des intérêts de l’OTAN et de l’Union européenne qui ont des objectifs qui peuvent être perçus comme différents, mais qui en réalité peuvent se croiser dans la réalisation d’un projet à partir duquel tout le monde peut en tirer profit. En premier lieu, cet article présentera la motivation des deux organisations en Libye. En deuxième lieu, les politiques et les opérations européennes et de l’OTAN qui ont lieu actuellement dans le centre de la Méditerranée (Sea Guardian et l’Opération Sophia) seront analysées. Par conséquent, les résultats du sommet de Malte et de la réunion ministérielle de l’OTAN seront mis en évidence, afin de comprendre quels sont les plans et les projets relatifs à la question de la lutte contre le trafic des migrants lié à l’instabilité en Libye. Enfin, dans la conclusion, les défis pour l’UE et l’OTAN seront soulignés pour avoir un aperçu des capacités des deux organisations capables d’exporter la stabilité.